Justice à Anjouan : une information judiciaire ouverte
Près de trois semaines après le saccage du palais de justice de l’ile de Mutsamudu et le lynchage d’un prévenu, le gouvernement commence à sortir de sa torpeur et de son immobilisme. Neufs magistrats du Tribunal de première Instance et de la Cour d’ Appel de Mutsamudu viennent d’être suspendus.
2 magistrats ont été suspendus dans le cadre du meurtre du prévenu impliqué dans l’assassinat de Mme Neema Ahmed Abdou et 7 autres ont été suspendus en raison de leurs agissements contraires à l’éthique et à la déontologie de leurs fonctions. En outre dans le cadre du meurtre du prévenu soustrait de la justice le 12 juillet dernier, le Ministre de la Justice, Fahmi Said Ibrahi a annoncé dans une conférence de presse tenue ce 1er août qu’une information judiciaire vient d’être ouverte.
2 magistrats ont été suspendus dans le cadre du meurtre du prévenu impliqué dans l’assassinat de Mme Neema Ahmed Abdou et 7 autres ont été suspendus en raison de leurs agissements contraires à l’éthique et à la déontologie de leurs fonctions. En outre dans le cadre du meurtre du prévenu soustrait de la justice le 12 juillet dernier, le Ministre de la Justice, Fahmi Said Ibrahi a annoncé dans une conférence de presse tenue ce 1er août qu’une information judiciaire vient d’être ouverte.
En effet, en cas d’ affaire complexe de crime ou de délit pénal, le procureur de la République déclenche l’action publique et ouvre une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction. L’information judiciaire est la phase de la procédure pénale qui précède un jugement et au cours de laquelle le juge d’instruction, sous le contrôle de la Chambre de l'instruction, procède aux recherches permettant la manifestation de la vérité, rassemble et apprécie les preuves, entend les personnes impliquées ou poursuivies et les témoins, décide d’ inculper une personne et de la suite à donner à l’action publique.
Une information judicaire ouverte trois semaines après les faits incriminés, c'est lent, mais vaut mieux tard que jamais. Espérons que le juge d’instruction ira au bout de ses investigations pour que les auteurs des actes abominables du 12 juillet 2016 soient identifiés et sévèrement punis.
Par Comoresdroit
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