LA GAZETTE DES COMORES
GRÈVE A LA GAZETTE DES COMORES
Plusieurs jours que le quotidien ne parait plus. Les salariés du journal exige, à juste titre, le paiement de leurs salaires. Six mois d'arriérés semble-t-il !
Plusieurs questions s'imposent à moi :
1- La grève passe inaperçu. AL WATWAN, le confrère n'en a soufflé aucun mot. Je n'ai lu aucun post sur la question dans le reseua social facebook. Grève non médiatisée donc. Grève qui ne gène personne en dehors des concernés : le DG du Journal et les grévistes
2- Aucune solidarité de la profession ! Et pourtant il existe une organisation de la presse écrite. Quelle est sa position sur cette grève ?
3- Le journal, comme tant d'autre par le passé, va-t-il disparaître incognito ? Quel impact sur la liberté de la presse ? D'autant qu'il s'agit du plus vieux journal privé à dimension nationale.
4- La presse écrite va mal dans tous les pays. Chez nous c'est pire : étroitesse du lectorat, institutions ne payant pas régulièrement leurs factures, publicités au compte goutte, impression hors prix, absence de subvention de l'Etat. Plusieurs titres ont disparu. D'autres comme l'Archipel, la Tribune des Comores, ... ne paraissent qu'épisodiquement.
Enfin question à 1 KMF (0,02 euros) : allons nous assister impassible à la disparition progressive de la presse privée ?
Avec Idriss Mohamed Chanfi
Avec Idriss Mohamed Chanfi