L'heure n'est pas au bilan, mais après un mois aux affaires on peut, avec prudence, apporter une analyse sur les premières décision...
L'heure n'est pas au bilan, mais après un mois aux affaires on peut, avec prudence, apporter une analyse sur les premières décisions de ce nouveau pouvoir. Ainsi, ma vision se portera sur les choix économiques car pour moi, c'est un indicateur central pour comprendre les orientations d'un gouvernement.
Azali et Djaffar Ahmed Said Hassani, Vice-président chargé du Ministère de l’Economie |
Le ministre de l'économie, dès son arrivé aux affaires a pris certaines nombres de mesures qui me paraissent prometteurs vu l'urgence. Son excellence monsieur Djaffar est pragmatique dans sa vision des choses, ce qui a peut être fait défaut à ces prédécesseurs. Une nouvelle impulsion a été donné avec des initiatives attendues par les comoriens. A l'entré du mois de sacré , l'urgence était d'accompagner le peuple à le traverser le ramadan avec quiétude. Le choix de soutenir le portefeuille en baissant les prix est très intelligent. Malgré le manque à gagné immédiate de l'Etat en terme de recettes.
Ces décrets visent à soutenir la consommation des ménages. Ici le ministre a compris qu'il est primordial que les plus fragiles parmi nos concitoyens ne soient pas priver des droits les plus élémentaires. Il serait très bénéfique si l'ensemble des opérateurs s’alignent sur ces bonnes initiatives afin d'impulser la croissance de notre économie. Ainsi une fois la consommation relancée, ça permettrait aux producteurs d'augmenter leur commandes et développer leurs activités. Si à cour terme l'objectif est de soutenir le pouvoir d'achat du citoyen, les résultats à long terme ne pourront venir que sous certaines conditions.
Accompagner ces décrets par des politiques volontaristes. Ainsi, la lutte contre la corruption s'impose comme l’élément central pour le développement économique de notre pays. Elle peut générer plusieurs milliards de francs pouvant être réinjecter dans le circuit économique. La baisse des dépenses publiques est un levier d'ajustement pouvant dégager beaucoup de liquidités pouvant être investis dans les infrastructures. Et les ressources humaines ne doivent plus être utiliser comme variable d'ajustement surtout dans une économie fragilisé par un taux de chômage alarmant.
Cette politique de redistribution à l'ensemble des ménages sans discrimination est bien équitable. Nous soutenons par ailleurs votre rigueur devant les choix difficiles mais nécessaires que vous devez prendre.
Donc, monsieur le ministre la jeunesse comorienne témoigne sa confiance quant, à votre capacité de réformer notre économie, à votre pragmatisme dans les arbitrages des dossiers. Nous sommes conscient que ça ne sera pas facile mais c'est inéluctable pour relancer la croissance et créer des emplois.
Natoif Mohamed
Natoif Mohamed