Inculpé pour "coups et blessures volontaires", le leader du groupe Quartier Latin a été transféré mardi à la prison centrale de M...
Inculpé pour "coups et blessures volontaires", le leader du groupe Quartier Latin a été transféré mardi à la prison centrale de Makala quelques heures après son interpellation à Kinshasa, selon des sources judiciaires.
« Koffi Olomidé est inculpé pour coups et blessures volontaires, trouble à l’ordre public, et d’autres infractions », a déclaré mardi 26 juillet à l’AFP un haut magistrat. « Détenu sous un mandat d’arrêt provisoire, le chanteur sera présenté devant un tribunal dans cinq jours », a-t-il précisé.
Transfert à la prison de Makala
Quelques heures après son interpellation mardi matin à Kinshasa, le « Rambo » de la musique congolaise a été transféré à la prison centrale de Makala, près de la capitale congolaise.
Selon une source pénitentiaire citée par l’AFP, « le camion qui l’a transporté est arrivé [cet après midi] (…), provoquant une grande effervescence parmi les prisonniers ». « Koffi Olomide est gardé à la cellule 14 du pavillon 8, réservé aux notabilités », a précisé cette source.
Riposte symbolique du clan Olomidé
Sur la page Facebook du chanteur, on pouvait lire un message de soutien invitant à diffuser une photo intitulée « Je suis Koffi Olomidé », « suite à l’injustice que subit notre artiste Koffi Olomidé, qui vient d’être transmis en prison sans condamnation prononcée, ni verdict du jugement et le refus par le procureur d’écouter la danseuse supposée être la victime ».
Il risque une peine de 6 mois ferme
Koffi Olomidé avait déjà été condamné en août 2012 à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour « coups et blessures volontaires » contre son producteur. S’il est reconnu coupable de cette même infraction, le leader du groupe Quartier Latin encoure cette fois entre 8 jours et 6 mois de prison ferme.
Filmé au moment où il faisait mine de frapper une des danseuses du groupe à l’aéroport international de Nairobi où il devait donner un concert, Koffi Olomidé a été expulsé samedi de la capitale kenyane vers la RDC après une nuit passée en garde à vue. La vidéo amateur, largement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité la colère de ses fans. Dans la foulée, les autorités zambiennes ont annulé un concert du chanteur congolais la semaine prochaine à Lusaka. Avec AFP et JeuneAfrique