Le frère et le cousin Pour avoir simplement évoqué la question de Mayotte , rappelé les résolutions de l’assemblée générale de l'ON...
Le frère et le cousin
Pour avoir simplement évoqué la question de Mayotte , rappelé les résolutions de l’assemblée générale de l'ONU sur le sujet, le nouveau secrétaire général de la COI, Hamada Madi Boléro, s'est attiré les foudres des " diplomates".
Ce n'est pas une matière, disent-ils , que peut aborder le leader de la COI.
Preuve que nous n'avons rien à faire dans cette organisation. Le mieux que puisse faire M. Bolero c'est de saisir cette opportunité pour faciliter notre sortie d'une organisation contrainte de subir le diktat de son seul bailleur de fonds contre nos intérêts nationaux.
Notre intérêt , à nous, est de nous approcher de nos frères des pays de l'Afrique de l'Est avec qui nous partageons l'histoire, la langue (d'origine swahili), la culture et les valeurs. En plus de représenter un vaste marché , ils ne nous empêchent pas de nous rendre chez eux.
Quand Anjouan a failli rompre les amarres avec la République comorienne, ce sont les Tanzaniens et les Soudanais qui ont envoyé leurs soldats mourir ( personne n'est mort heureusement ) pour l'intégrité des Comores et non pas les Réunionnais dont une partie de l’élite soutenait les séparatistes misant ouvertement sur la dislocation de notre pays ( Magazine Via)
On ne peut pas choisir son cousin contre son frère, expliquait à ce sujet un homme politique comorien devenu un ministre clef du gouvernement actuel. Time to leave!
Par Ali Moindjié
Titre © la rédaction
Par Ali Moindjié
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