Donner la vie est une belle chose. Mais quand on la donne pour perdre la sienne, cela est dramatique. L’OMS définit la mortalité mater...
Donner la vie est une belle chose. Mais quand on la donne pour perdre la sienne, cela est dramatique.
L’OMS définit la mortalité maternelle comme le décès d’une femme survenu au cours de sa grossesse ou dans un délai de 42 jours après sa terminaison. Chaque année des milliers de femmes perdent la vie à cause d’une grossesse. La répartition est inégale dans le monde.
En Europe le risque au cours de la vie d’une femme de mourir pendant la grossesse, l’accouchement ou les suites de couches est de 1/3200. En Afrique ce risque est de 1/12. En d’autres termes, une femme africaine sur douze risque de mourir à cause d’une grossesse. C’est énorme, sachant que la femme est la clé du développement économique et social de notre société, et est responsable de l’éducation des enfants etc.
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Les objectifs du millénaire pour le développement font de l’amélioration de la santé maternelle une priorité. Luttercontre les facteurs de risque :
- Améliorer les facteurs socio-économiques- Informer – éduquer la femme africaine- Eviter les retards (aux recours aux services de santé, à se rendre aux structures de santé et au personnel de santé pour dispenser les soins)
Cela est possible grace à un engagement personnel des chefs d’état africains en particulier le nôtre. Et Je lance officiellement appel à la première Dame des Comores pour un engagement personnel pour des actions en ce sens. Tout en appelant à une mobilisation face à ces décès évitables, j’insiste sur l’élaboration d’un plan national de développement sanitaire car la lutte contre cette mortalité n’engage pas seulement le Médecin mais :
Dr Soumaihat AHMED SOILIHI- Les politiques- Le personnel de santé- Les partenaires de développement- Mais surtout la femme comorienne
Ep ABDOURAHIM
DES Gynécologie Dakar