« Le 6 juillet c’est le jour où nous devons, plus que dans tout autre jour de l’année, nous rappeler que Mayotte est comorienne et le reste...
« Le 6 juillet c’est le jour où nous devons, plus que dans tout autre jour de l’année, nous rappeler que Mayotte est comorienne et le restera à jamais.
Mon Gouvernement, à l’instar de ces prédécesseurs, usera de tous les moyens légaux et légitimes, pour recouvrer notre territoire. J’ose espérer que la voie du dialogue engagé depuis une dizaine d’années avec la France, nous conduira vers une résolution de ce contentieux et ce, conformément à toutes les résolutions pertinentes des Nations Unies et des autres organisations internationales et régionales.
Nous sommes convaincus que le seul respect du droit international de la part de l’État français, permettrait de mettre fin à cette tragédie que nous vivons au quotidien et de donner les meilleurs chances au dialogue obligé que doivent pouvoir maintenir les deux partenaires que sont les Comores et la France, dont les intérêts sont intimement liés, à travers la présence de la France dans la Région et de par la forte diaspora comorienne en France.
Par rapport au drame que vivent nos compatriotes des autres iles chez eux à Mayotte, le Ministre des Affaires Etrangères a saisi son homologue français pour qu’il agisse au plus vite, pour mettre fin aux persécutions dont ils sont victimes.
Par ailleurs, une mission se rendra très prochainement à Mayotte pour s’enquérir de l’évolution de la situation.
Dans un monde de plus en plus globalisé et dans cette partie de l’Océan Indien, hautement géostratégique, les défis à relever sont communs, les intérêts liés et les risques toujours partagés.
Les derniers attentats barbares qui viennent de frapper l’Arabie Saoudite et tout récemment Madagascar, pour lesquels je voudrais réitérer les condamnations les plus fermes de l’Union des Comores, montrent que le fléau du terrorisme n’a pas de frontières.
Nous devons alors rester très vigilants, ensemble, et prendre conscience de la nécessité de prévenir la fragilité de notre pays qui, comme tous les autres, n’est pas à l’abri des dangers du terrorisme, de la piraterie maritime et des trafics illicites."
Par Ali Moindjie
Par Ali Moindjie