Jeudi 30 juin, vers 22h30, un gigantesque incendie s'est déclaré dans le quartier populaire d'Anatihazo Isotry, dans le centre d...
Jeudi 30 juin, vers 22h30, un gigantesque incendie s'est déclaré dans le quartier populaire d'Anatihazo Isotry, dans le centre d'Antananarivo, la capitale malgache, causant la mort de deux personnes, dont un enfant. A 1h du matin, un autre enfant était toujours porté disparu.
En moins d'une demi-heure, jeudi soir, des flammes de plus d'une dizaine de mètres ont ravagé une cinquantaine d'habitations, toutes en bois et en taule. Tout est allé très vite.
D'après le chef du quartier, plus de 300 personnes sont désormais privées de toit. Rares sont les habitants qui ont pu sauver quelques biens matériels.
En moins d'une demi-heure, jeudi soir, des flammes de plus d'une dizaine de mètres ont ravagé une cinquantaine d'habitations, toutes en bois et en taule. Tout est allé très vite.
D'après le chef du quartier, plus de 300 personnes sont désormais privées de toit. Rares sont les habitants qui ont pu sauver quelques biens matériels.
Quelques minutes après la fin de l'incendie, alors que les pompiers cherchent une personne portée disparue, la population fouille les décombres dans l'espoir de retrouver un quelconque bien. © RFI/Sarah Tétaud |
Vers 1h du matin, les pompiers ont réussi à éteindre le feu, qui a laissé place à un paysage de désolation : plus de 700 mètres carrés de braises et de cendres chaudes. « On a reçu un appel à 22h45. Sur la route, on voyait d'immenses flammes et colonnes de fumée, a rapporté le lieutenant-colonel Michel Rabemanansoa, chef de corps des sapeurs-pompiers. Donc on a appelé les renforts. Huit camions, une trentaine de pompiers ont combattu le feu. »
« A cette heure-là, tout le monde dort, a-t-il précisé. Dans la plupart des cas, les gens ont été réveillés par la chaleur. On a déjà retrouvé le corps d'une grand-mère et d'un enfant. Et on est en train d'en chercher un autre. Les pompiers sont là pour déblayer et ce n'est qu'après ça qu'on pourra donner un bilan définitif. »
Au milieu des décombres, les habitants tentaient de retrouver des objets sauvés des flammes. « L'incendie est parti très vite : les maisons sont en bois, il n'y a pas de normes et les maisons sont collées les unes aux autres. Et il y a beaucoup de matières facilement inflammables. L'incendie est probablement parti d'une bougie ou d'un feu de charbon qui n'a pas été éteint, et ça a pris sur les murs en bois », a expliqué le lieutenant-colonel Michel Rabemanansoa.
Au micro de RFI, jeudi soir, les victimes imploraient l'aide de la commune, des autorités malgaches et de la communauté internationale. RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
« A cette heure-là, tout le monde dort, a-t-il précisé. Dans la plupart des cas, les gens ont été réveillés par la chaleur. On a déjà retrouvé le corps d'une grand-mère et d'un enfant. Et on est en train d'en chercher un autre. Les pompiers sont là pour déblayer et ce n'est qu'après ça qu'on pourra donner un bilan définitif. »
Au milieu des décombres, les habitants tentaient de retrouver des objets sauvés des flammes. « L'incendie est parti très vite : les maisons sont en bois, il n'y a pas de normes et les maisons sont collées les unes aux autres. Et il y a beaucoup de matières facilement inflammables. L'incendie est probablement parti d'une bougie ou d'un feu de charbon qui n'a pas été éteint, et ça a pris sur les murs en bois », a expliqué le lieutenant-colonel Michel Rabemanansoa.
Au micro de RFI, jeudi soir, les victimes imploraient l'aide de la commune, des autorités malgaches et de la communauté internationale. RFI
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