Monsieur le Directeur, En référence de la décision n° 2016-2042/DG/CT/CJ du 30/06/2016, portant annulation des contrats de recrutement ...
Monsieur le Directeur,
En référence de la décision n° 2016-2042/DG/CT/CJ du 30/06/2016, portant annulation des contrats de recrutement a effet butoir du 01/01/2016, je porte à votre connaissance que votre décision n’est pas motivée par une cause réelle et sérieuse.
A l’égard des textes réglementaires en vigueur en Union des Comores, il s’agit d’un licenciement basé sur une fausse cause est abusive qui porte préjudice à ce qui les subissent.
Si une cause pourrait faire l’objet d’un licenciement, les procédures de licenciements allaient vous interpellées dans l’ordre.
Monsieur le Directeur, je vous invite à revoir votre décision que vous-même avait écrit qu’elle est nulle est de nulle effet toute décision de recrutement, de renouvellement des contrats, de régularisation et de titularisation signée à partir du 01/01/2016.
L’article 44 du code de travail en Union des Comores stipule : « Toute rupture abusive du contrat peut donner lieu à des dommages et intérêts. Toutefois, avant de prononcer la condamnation à des dommages et intérêts, le tribunal de travail en chambre du conseil doit d’abord prononcer la réintégration du travailleur ».
Ces travailleurs sont recrutés dans les conditions habituelles légales de recrutement. Ils sont protéger par les lois et les textes en vigueur en Union des Comores. Vous-même, vous avez été victime d’un licenciement abusif, et si vous êtes la aujourd'hui c’est grâce à la loi que vous ignorez aujourd’hui, des millions de francs Comoriens sont mobilisés à votre profit.
Cher Directeur, laissez moi vous dire que vous-même vous avez passé par la petite porte pour devenir Directeur Général de ladite société, le conseil d’Administration que vous méprisez est l’instance suprême de la boite et vous n’avez pas compétence de suspendre les décisions du conseil. Sachez que si vous avez des affinités politiques avec le Président, la loi est la loi et c’est le conseil d’Administration qui fait le choix et la proposition devant le Président de l’Union. Je vous mets en garde que si certains procédures n’ont pas fait l’objet de respect des conditions de recrutement, la faute n’est pas aux recrus mais aux responsables de la boite, comme je vous fais constaté que vous avez passé par la petite porte.
C’est grâce à vous qu’aujourd’hui la MA-MWE souffre d’une mauvaise décision que vous avez prise en suspendant une quarantaine de salarié sans motif aucune, et leurs droits voir même leurs primes d’ancienneté, la société est condamné à payé des millions de francs Comoriens à titre d’indemnité compensatrice. Vous venez de récidiver les mêmes bêtises à Comores télécom.
Force est de constater qu’aucun établissement n’est à l’abri du bien être mais le bon fonctionnement en dépend de la capacité de ce qui la gouverne, pas de violence, pas de mépris, le dialogue sociale est l’unique arme de la réussite.
Partout la population constate des bonnes initiatives de développement et votre cas est exceptionnelle et n’entre pas dans le cadre du programme du parti à la Gouvernance qui n’est d’autre que notre CRC.
Tenant compte de ce qui précède, nous vous demandons le respect du droit du travail dans les meilleurs délais, et nous prions l’inspection de travail et le Ministère de l’Emploi de jouer leur rôle d’arbitre.
Restant à votre disposition pour des éventuelles informations dont vous aurez besoin, je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments respectueux.
Ali Abdou Ahamada