Il connaît, déjà, la Maison, le colonel, Azali Assoumani, ayant, déjà, été président des Comores de 1999 à 2006. Il n'aura, donc, pas e...
Il connaît, déjà, la Maison, le colonel, Azali Assoumani, ayant, déjà, été président des Comores de 1999 à 2006. Il n'aura, donc, pas eu besoin de beaucoup de temps pour « habiter » la fonction présidentielle. Mais compte tenu de l'état calamiteux dans lequel il a trouvé le pays, il a fallu aller très vite. Sans tarder, il a formé une équipe gouvernementale, directement, opérationnelle, qui s'emploie à s'attaquer aux premières difficultés. Comme le secteur des télécommunications où les réformes qu'il entend y imprimer font, énormément, grincer les dents : de nombreuses personnes bénéficiaient d'avantages non mérités, ce qui pèse sur le prix des communications. Le président a décidé d'y mettre un terme, à la satisfaction des populations. Une action qui est à son honneur.
Pour sa première sortie internationale, en tant que chef de l'Etat, il a pu installer un de ses compatriotes au poste de secrétaire général de la Commission de l'Océan Indien. Ainsi, Hamada Madi Boléro a succédé, le 13 juillet, au Mauricien, Jean Claude de l'Estrac (notre photo montrant le président Azali Assoumani, Jean Claude de l'Estrac et Hamada Madi Boléro).
Par la suite, il s'est envolé, à Kigali, où il a représenté les Comores au 27e Sommet de l'Union africaine. Son discours a marqué les esprits, lui, le nouveau (re)venu à cette instance, quand il a souhaité que l'action contre le terrorisme, soit une « réelle conjugaison des efforts de tous », et sans arrière-pensée.
Au début de cette semaine, il était, à Nouakchott, pour participer au Sommet de la Ligue arabe avec huit de ses homologues qui, comme lui, ont répondu à l'appel du général, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Bref, le président, Azali Assoumani, est, déjà, au travail au sens propre comme au sens figuré.
Sur le plan local, une délégation composée du préfet de La Réunion, Dominique Sorain, du préfet de Mayotte (une île dont il souhaite le retour dans le giron comorien), Frédéric Veau, et de l'ambassadeur délégué à la coopération régionale de l’Océan Indien, Luc Hallade, a été reçue par les nouvelles autorités comoriennes suite aux récentes élections présidentielles, et notamment, par le président de la République. Objectif : poursuivre le dialogue sur la coopération régionale entre les départements français de l'Océan Indien, La Réunion et Mayotte, et les Comores, et identifier les actions de coopération concrète pouvant être mises en œuvre dans le très court terme, notamment, dans le domaine de la santé, de l'agriculture et des micro-entreprises. Le dialogue va à présent se poursuivre sur un plan technique, en articulation avec les programmes, déjà, engagés par l'ensemble des partenaires (Union européenne, Agence française de développement, Commission de l'Océan Indien, collectivités territoriales...).
Comme on le voit, l'agenda du nouveau président n'a plus de place vierge.