Au cours de ces deux dernières décennies, le niveau de l'expression française en oral et surtout à l'écrit, reste médiocre chez l...
Au cours de ces deux dernières décennies, le niveau de l'expression française en oral et surtout à l'écrit, reste médiocre chez les bacheliers contrairement aux autres matières telles que les maths, la physique chimie etc.... C'est une réalité qui fait couler beaucoup d'encre et de salive au quotidien.
Qu'en est il alors de cette mise en évidence sans partage et transparente ? Quelles sont les causes et les solutions de ce malaise ?
Au long de mon argumentation, je mets en valeur les raisons pour lesquelles les bacheliers ont des difficultés sur la langue de Molière. Contrairement aux deux dernières décennies, les autres générations avaient un niveau satisfaisant voire même suffisant.
Sachons simplement qu'il y'a deux raisons principales qui font progresser le niveau d'un élève.
la première raison dépend du programme décidé par le ministère de l'éducation nationale. Celui-ci pose les jalons du système de l'enseignement de toutes les classes . Un programme solide et efficace produit des meilleurs résultats. Les enseignants jouent un rôle décisif dans la scolarité de l'élève s'ils sont compétents et qualifiés.
Avec un programme solide et des professeurs compétants, Tout ira mieux chez l'élève. Le déclic provient de ces deux éléments. Si tel n'est pas le cas, alors je me demande comment et quand l'élève finira par un meilleur niveau ?
La deuxième raison, c'est l'élève lui-même. Avec sa motivation, sa volonté, il peut atteindre son objectif. Quelque soit son rang social, qu'il est en école publique et non pas privée, l'essentiel c'est d'avoir la volonté et le courage de réussir. Ainsi disait l'adage : « Vouloir, c'est pouvoir ».
Le futur bachelier peut avoir un niveau satisfaisant en expression française, à condition qu'il fasse la même chose en Maths ou en physique. Il suffit de s'exercer souvent à écrire, à lire beaucoup et à oser parler entre amis, cette belle et délicieuse langue.
Par ABDILLAH Mohamed
