« La justice comorienne reprend ses couleurs »
L'appareil judiciaire de notre pays est sérieusement atteint d'une malade grave depuis belle lurette, alors que, le pays dispose des magistrats de renommés. Tout le monde est conscient des dysfonctionnements et des anomalies que connaisse notre justice.
L'appareil judiciaire de notre pays est sérieusement atteint d'une malade grave depuis belle lurette, alors que, le pays dispose des magistrats de renommés. Tout le monde est conscient des dysfonctionnements et des anomalies que connaisse notre justice.
C'est la raison pour laquelle, le nouveau Président Azali Assoumani II, veut rendre la justice comorienne plus crédible et impartiale aux yeux du citoyen comorien.
En attribuant les prérogatives judiciaires à Maitre Fahmi Said Ibrahim, prouve fort l'obstination du Président iman Azali Assoumani de lutter contre l'impunité, le laxisme et le favoritisme ; seul capable d'apporter une vision complémentaire de fonctionnement judiciaires et juridictionnelles. Ceci peut certes aider à éviter les mauvaises compréhensions ou interprétations de certaines décisions ou procédures judiciaires. Conscient qu'avocat et magistrat sont deux professions qui se côtoient tous les jours et qui sont soumis à des certaines exigences communes, le Président Azali Assoumani a eu la conscience tranquille de confier cette lourde et noble mission à cet avocat de droiture, reconnu mondialement, riche en carrière politique, et qui a la capacité de droit de synthèse, d'analyse juridique et en immersion de l'action en tant que acteur judiciaire.
Il n'y pas de justice sans magistrat et il n'y a pas non plus de justice sans avocat. Ces facultés contribueront à une œuvre commune pour une justice équitable et impartiale. Ce rapprochement pourrait être bénéfique au justiciable alors que l'intérêt du justiciable c'est d'arriver à une solution de son litige.
Donc, c'est pour l'intérêt du justiciable et de la qualité de résultat que iman Azali Assoumani a fait le choix de Maitre Fahmi Said Ibrahim, une nomination que le peuple comorien a accueilli avec plein d'espoir et d'enthousiasme.
Lors de son discours de l'Ide El-kabir qui coïncidait avec la fête de l'indépendance, le Président Iman Azali Assoumani a fait savoir que les mesures entreprises par le nouveau Garde des Sceaux, sont approuvées par son gouvernement et ne constituent non plus à des règlements des comptes. Ces sont des mesures courageuses qui pourront bien aider à rehausser l'image de notre justice. D'ailleurs le Président Azali Assoumani à profiter pour fait appel au concours de tout un chacun pour mettre fin à l'impunité.
Cette reconnaissance en vers le Garde des Sceaux, a été corroboré par les propos du Procureur Général Soilihi Mahmoud dans les ondes de Labarka FM, en affirmant que le nouveau ministre de la justice, a la volonté de rendre la justice comorienne plus crédible, indépendante et impartiale. L'indépendance et l'impartialité constituent les deux principes fondamentaux de tout système judiciaire : ils viennent garantir aux justiciables que l'acte de juger sera seulement déterminé par les arguments du débat judiciaire, en dehors de toute pression ou de tout préjugé. Pour lui, les conditions de travail des magistrats s'améliorent davantage.
Aujourd'hui, le gouvernement comorien se positionne aux côtés des démunis qui peuvent normalement bénéficier d'une justice équitable et juste.
Un plan ambitieux de l'appareil judiciaire est à l'étude pour redresser, reformer, moderniser, et informatiser la justice comorienne. Dans cette optique de redressement, avocats, magistrats, greffiers, gendarmes tous... doivent aussi faire entendre leurs voix pour accompagner les reformes entreprises qui consistent sans doute l'accès à une meilleure qualité de justice et auront pour but de combler le fossé entre le monde de la justice et l'homme de la rue face aux innombrables procédures qui conduisent souvent le citoyen à renoncer à ses droits ou amener qu'une partie de sa défense. Ce plan stratégique vise à rehausser la qualité de la justice, rétablir la confiance du citoyen dans la justice.
Il serait souhaitable que le ministre de la justice organise des ateliers pour associer tous les acteurs judiciaires et le citoyen dans ces orientations afin mieux comprendre le rôle du citoyen dans la justice. Des thèmes à développer comme « le citoyen et la justice » pourra faire comprendre au citoyen son rôle face à une justice équitable. La justice sera abordée comme principe fondateur qui repose sur l'exigence d'égalité et comme un ensemble d'institutions qui dit le droit et sanctionne par la loi, ceux qui l'enfreigne.
Par Youssouf ISMAEL