La compagnie Inter Îles Air toujours interdite d'atterrir à Mayotte

Inter île Air attend toujours la réponse de l’AESA, Agence Européenne de la Sécurité Aérienne afin de pouvoir reprendre ses vols entre Mayo...

Inter île Air attend toujours la réponse de l’AESA, Agence Européenne de la Sécurité Aérienne afin de pouvoir reprendre ses vols entre Mayotte et l'Union des Comores. Les autres destinations à partir d'Anjouan sont maintenues.

La réponse de l’Agence Européenne devrait tomber dans les heures à venir. La compagnie comorienne est toujours sous l’interdiction de desservir les pays de l’Union Européenne. Une interdiction qui ne concerne que les vols commerciaux, précise la direction. « Ce qui veut dire que ni les appareils, ni les personnels ne sont en cause dans cette affaire. »

D’ailleurs, deux vols privés ont déjà eu lieu entre Anjouan et Mayotte depuis la décision restrictive de l’AESA.

Départ des vacanciers pour l'Union des Comores. Le trafic s'intensifie à cette période de l'année - Mayotte 1ère

Depuis les attentats de Paris, une procédure sécuritaire est mise en place dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Les compagnies étrangères qui desservent des aéroports européens sont soumises à un certain nombre de démarches. C'est dans ce cadre là que des documents doivent être fournis par les autorités aériennes de leurs pays d’origine.

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Le 27 mai dernier, l’AESA a exigé un document à AIr Inter avant le 8 juin, mais la compagnie n’a pas pu les remettre à temps, à cause des lourdeurs administratives de Moroni. Depuis, le document a été déposé et Air Inter île attend donc la réponse de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne.

Une suspension qui tombe à une période où la compagnie assure 7 vols par jours entre Mayotte et l'Union des Comores pour acheminer les vacanciers. Une partie des voyageurs qui avaient déjà acheté des billets se fait rembourser, les autres sont transportés par EWA aux frais d’Air Inter Ile. Les pertes se chiffrent en dizaines de milliers d'euros. Un coup dur pour la "première compagnie comorienne".

Par Chamsudine Ali
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