Depuis plus d'une semaine, le ministre de la justice est porté disparu malgré les événements tragiques qui ont touché l'île d'A...
Depuis plus d'une semaine, le ministre de la justice est porté disparu malgré les événements tragiques qui ont touché l'île d'Anjouan. On a essayé de contacter le colonel Bradock mais vraisemblablement, il ne serait pas du côté du Vietnam mais en vacances au Maroc après un bref séjour à Paris.
Il aurait été aperçu dans les plus belles terrasses de la capitale française en train de se rafraîchir de la chaleur qui frappe le pays de Montaigne. Le ministre est muet sur cette affaire qui a choqué le peuple comorien, aucun communiqué de sa part ni de son ministère.
Cet homme ambitieux et intelligent gère ce sujet d'une manière calamiteux. On le dit déprimé et en pleine réflexion. Il faut reconnaître que c'est un adversaire redoutable, il a dissout son parti PEC, laminé ses adversaires pour être le candidat du parti Juwa, une véritable machine électorale.
Il est parti épouser une femme d'origine mohélienne, certes par amour mais aussi pour étendre son influence dans l'île de Djoumbé Fatima. En bon tacticien, il est devenu l'un des principaux décideurs du parti Juwa et confident du mollah.
Ce silence venant d'un homme aussi "calé politiquement" signifie sans doute un départ prochain du gouvernement. L'art et la manière sera de taille pour sauver son assise électorale. On se rappelle tous de sa détermination quand il a fallu trancher dans le dossier malheureux de la femme d'origine anjouanaise qui est décédée suite à une négligence de 200€.
Il a donné des instructions pour que le dossier de Comores Telecom qui était aux mains de la justice soit réactivé mais l'arrestation de l'ancien DG Charkane l'a complètement déstabilisé. Aujourd'hui, c'est un mohélien qui a été lynché et découpé à Anjouan, il reste sans voix.
Aurait-il peur de cet électorat qui est le sien?
Son retour promet des surprises dans un sens comme dans l'autre.
Chathoi Abdou