Oui, le condamnable doit être condamné et tout citoyen a droit à manifester son indignation. Cependant, la stigmatisation, la politisation,...
Oui, le condamnable doit être condamné et tout citoyen a droit à manifester son indignation. Cependant, la stigmatisation, la politisation, la volonté de rajouter les problèmes est un acte plus condamnable encore plus.
Je veux parler de l'intervention désespérée de Monsieur ANISSI CHAMSIDINE, ex gouverneur d'Anjouan qui nous a laissé le plus pauvre des héritages, selon son successeur: une dette de cent millions auprès du Trésor public.
De gauche à droite, l'ancien et nouveau gouverneur d'Anjouan |
Oui, le lynchage publique, sans juridiction, n'est pas permis par aucune loi; le manque de respect du cadavre humain est un mal. Mais accuser les autorités arrivées au pouvoir par la volonté du peuple le 23 Mai 2016 d'avoir éléver la population dans cette barbarie est une insulte aux habitants d'Anjouan et une diffamation à l'endroit d'une autorité.
J'appelle l'exécutif d'Anjouan à proceder à l'arrestation de Monsieur ANISSI CHAMSIDINE, à ouvrir une enquête sur ce qui semble être une tentative de déstabilisation.
Libre au Gouverneur SALAMI et à son cabinet de prendre cette situation à la légère, mais je suis en droit de vous dire que les propos du nostalgique ancien gouverneur cache mal une possession de mauvaise foi.
Sinon, comment comprendre qu'en ses cinq ans d'éducation civile, la population d'Anjouan est transformée en barbares en deux mois par les nouvelles autorités?
Le séparatisme qui a endeuillé et enfoncé l'île a été sousestimé par les autorités du régime TAKI. Parlant des milliers de drapeaux multicolores qui avaient innondé Anjouan, IBRAHIM HALIDI a parlé des torchons de pagnes "mbogna za massalouva". Conséquences: onze ans de récul de l'île, la perte de l'unité des Comores et l'imposition d'une constitution qui nous enlève tout, sauf le chauvinisme.
ANISSI doit répondre de ses actes au nom du respect de la loi et de la paix publique.
BEN ALI