Pour contribuer au développement rapide des Comores, on doit activer cinq leviers principaux que je considère plus porteurs à savoir : les...
Pour contribuer au développement rapide des Comores, on doit activer cinq leviers principaux que je considère plus porteurs à savoir : les Infrastructures, les TIC, les Services, l’Agriculture et la Coopération d’alliance.
1) Les infrastructures concernent aussi bien les infrastructures routières, aéroportuaires que l’énergie, l’eau et l’assainissement. Elles sont primordiales tout d’abord pour faciliter le bien-être des populations et impulser le développement d’un secteur privé qui est une alternative indéniable pour le développement des Comores.
2) Les TIC représentent désormais un puissant canal d’accès aux biens et aux services et offrent des plus-values très importantes. Les Comores doivent absolument tirer profit de la révolution du mobile et de l’Internet en marche, en libéralisant ces secteurs pour en faciliter l’accès aux populations et surtout en se consacrant à un rôle de régulateur. Le nombre croissant de programmes finançant les entrepreneurs aux idées technologiques les plus innovantes comble le fossé entre la demande et l’offre d’emploi en promouvant un auto-emploi qui a des retombées sur le développement social.
3) Les services représentent un ensemble de sous-secteurs qui sont porteurs et hautement créateurs d’emplois. Ces secteurs valorisent également l’image du pays.
4) Réguler les filières porteuses dans le secteur de l’Agriculture, afin que les producteurs en profitent directement et que les Comores puissent assurer son auto-alimentation tout en limitant les importations de nourriture. Il faut un soutien économique attrayant aux agriculteurs et la création de chaines de valeur et d’approvisionnement dans le pays.
5) En fin, créer une coopération d’alliance visant l’amélioration globale de la compétitivité régionale par le renforcement de l’offre touristique, le développement du trafic, la facilitation des affaires et l’accroissement des échanges commerciaux dans la sous-région océan indien.
PAR IBRAHIM ALI SOILIHI, Expert en Gestion de politique
PAR IBRAHIM ALI SOILIHI, Expert en Gestion de politique