Il faut savoir maîtriser ses faims pour éviter de succomber de sa folie de grandeur. Ne serait-il préférable de maîtriser ses passions po...
Il faut savoir maîtriser ses faims pour éviter de succomber de sa folie de grandeur. Ne serait-il préférable de maîtriser ses passions pour rester rationnel et suivi ? Devrions-nous partager les échanges de « l'ignare, l'instruit, le cultivé et l'érudit » pour pondérer la tension passionnelle de notre éclairé ou devrions-nous parler de l'autodidaxie pour dompter les réactions et les exaltations passionnelles de l'instruit ?
L’écrivain-poète polonais, Stanislaw Jerzy Lec disait : « Soyez autodidactes, n'attendez pas que la vie vous donne des leçons. » Être animateur ou journaliste, est-il exclu de l'autodidaxie que Stanislaw nous a conseillée ? Je doute fort. Un individu que nos donneurs de leçons le connaissent certainement ou peut-être. C’est M. Walt Whitman. N’est-il pas devenu poète et journaliste, pourtant il a seulement fréquenté l'école communale, jusqu'à son âge de 11 ans ? Pour Sembène Ousmane, je laisse aux spécialistes de la littérature africaine d’en dire plus.
L’écrivain-poète polonais, Stanislaw Jerzy Lec disait : « Soyez autodidactes, n'attendez pas que la vie vous donne des leçons. » Être animateur ou journaliste, est-il exclu de l'autodidaxie que Stanislaw nous a conseillée ? Je doute fort. Un individu que nos donneurs de leçons le connaissent certainement ou peut-être. C’est M. Walt Whitman. N’est-il pas devenu poète et journaliste, pourtant il a seulement fréquenté l'école communale, jusqu'à son âge de 11 ans ? Pour Sembène Ousmane, je laisse aux spécialistes de la littérature africaine d’en dire plus.
« Cet illettré n’est pas inculte »
Sur nos Îles, il me semble que Abdallah Hassane, alias Agoi et je précise ici, avec qui j’ai passé l’enfance, fait partie des « animateurs » ou « Journalistes » de renom, peu importe le nom qu'on veut lui attribuer. On peut, certes, l'apostropher, l'invectiver… et même, le dénigrer, le traiter de tous les mots, lui rappeler sa qualité d'illettré ou analphabète, mais Abdallah n'est pas inculte. Il dispose d'une intelligence et d’un don, dont parmi ceux qui prétendent disposer en eux seuls l’intellectualité n'en disposent. L’insulte, les calomnies, les ragots ne sont pas une exclusivité de qui que ce soit.
Se croire au dessus de tout le monde et l’unique à avoir du cerveau, au mépris de toutes les couches, est moins intelligent. Rappel à ceux qui oublient : La popularité d'Abdallah Abdou Hassane Agoi, repose sur son audience, son travail et sa pugnacité. Ses considérations lui octroient l'estime. Indirectement, il a fait de Radio Labaraka FM, une radio populaire.
Se croire au dessus de tout le monde et l’unique à avoir du cerveau, au mépris de toutes les couches, est moins intelligent. Rappel à ceux qui oublient : La popularité d'Abdallah Abdou Hassane Agoi, repose sur son audience, son travail et sa pugnacité. Ses considérations lui octroient l'estime. Indirectement, il a fait de Radio Labaraka FM, une radio populaire.
Par conséquent, les « hommes politique » font recours à Agoi et Labaraka FM pour solliciter des émissions et pourquoi pas de leur livrer des informations. Si une information est considérée diffamatoire et mensongère, il me semble qu’Abdallah peut démontrer des preuves et se défendre en Tribunal. Et même le prétendant exterminateur d’Agoi, le sait très bien, même s’il fait semblant d’ignorer tout ça au mépris de ses compatriotes.
N'est-ce pas une bassesse mégalomaniaque, le fait d’ignorer l'autodidaxie, en voulant attribuer l'intelligence humaine, et la politique aux hauts diplômés ? Ce monopole de la pensée, de l’expression, de la vision qu’on veut imposer aux comoriens, un peuple pacifique n’est pas nocif ? On peut dénoncer les pratiques d'Abdallah, si on les estime contraires à la déontologie du métier ou si elles font violation à la loi. Mais réduire l'intellect humain aux hauts diplômés, qui ont suivi un enseignement universitaire en méconnaissant le don et l'autodidaxie, c'est une sorte de refoulement.
N'est-ce pas une bassesse mégalomaniaque, le fait d’ignorer l'autodidaxie, en voulant attribuer l'intelligence humaine, et la politique aux hauts diplômés ? Ce monopole de la pensée, de l’expression, de la vision qu’on veut imposer aux comoriens, un peuple pacifique n’est pas nocif ? On peut dénoncer les pratiques d'Abdallah, si on les estime contraires à la déontologie du métier ou si elles font violation à la loi. Mais réduire l'intellect humain aux hauts diplômés, qui ont suivi un enseignement universitaire en méconnaissant le don et l'autodidaxie, c'est une sorte de refoulement.
« Quand l’intellectuel crache sur son savoir »
A force de vouloir se faire un nom et conquérir une place dans le régime, on risque de se ridiculiser et de dévaloriser son savoir, car on voit la vassalité. La méconnaissance des turpitudes de « l'intellectuel » comorien dans la politique. Quelle leçon, notre frère va-t-il donner aux illettrés ? Etre dans la cour des grands à tout prix ? Descendre un journaliste, qui a osé dénoncer un larron, qui a vidé une societé d’Etat ? C'est quand il cherche la main du notable pour déposer son curriculum vitae ou quand il cherche le notable pour avoir un électorat dans la cité ? C’est quand il cherche les jeunes déscolarisés pour aller boycotter les séances de l'Assemblée Nationale ?
Il me semble qu'il y a des phénomènes sociétaux qu’on attend de « l'intellectuel » comorien à dénoncer comme atteinte de la démocratie au lieu de jalouser un autodidacte, un illetré qui fait son métier et qui peut avoir des défauts ou commettre sur des fautes. On ne demande pas à notre méga intellectuel à demander des excuses, à Agoi. Dire à quelqu’un qu’on est illettré, n’est pas un insulte. On l’a su depuis que « le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, s'est excusé d'avoir qualifié d'"illettrées" les employées de l'abattoir de Gad. »
Il me semble qu'il y a des phénomènes sociétaux qu’on attend de « l'intellectuel » comorien à dénoncer comme atteinte de la démocratie au lieu de jalouser un autodidacte, un illetré qui fait son métier et qui peut avoir des défauts ou commettre sur des fautes. On ne demande pas à notre méga intellectuel à demander des excuses, à Agoi. Dire à quelqu’un qu’on est illettré, n’est pas un insulte. On l’a su depuis que « le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, s'est excusé d'avoir qualifié d'"illettrées" les employées de l'abattoir de Gad. »
« L’ingratitude »
Je crois qu’une deuxième fois pourrait suffire pour ne plus entendre parler d’Agoi. Le 17 septembre 2013, la radio communautaire La Baraka FM, a été incendiée par des inconnus. Et c’est une communauté toute entière qui a perdu. La baraka est remise. C’est vrai l’ami du méga intellectuel, le directeur de l’ONICOR pour une deuxième fois, qui a mis cette societé en faillite, il y a 11 ans, serait dénoncé et critiqué par Abdallah Hassane.
Mais cela n’est pas une raison pour laquelle un prétendant cerveau d’un peuple entier perd son sang froid pour défendre son probable avocat auprès de la première dame défenseuse de toutes les clefs, de tous les robinets. L’intellectuel, ne doit pas être amnésique. Azali lui-même a été servi par cette radio et Abdallah Agoi, l’illettré notoire que notre ami le qualifie d’ignorant était devant lui sur les plateaux de La Baraka FM. Reviens sur terre pour éviter le ridicule. Reviens sur terre pour être supportable.
Mais cela n’est pas une raison pour laquelle un prétendant cerveau d’un peuple entier perd son sang froid pour défendre son probable avocat auprès de la première dame défenseuse de toutes les clefs, de tous les robinets. L’intellectuel, ne doit pas être amnésique. Azali lui-même a été servi par cette radio et Abdallah Agoi, l’illettré notoire que notre ami le qualifie d’ignorant était devant lui sur les plateaux de La Baraka FM. Reviens sur terre pour éviter le ridicule. Reviens sur terre pour être supportable.
Mohamed HADJI
COMORESplus