Si les coïncidences existent, moi, j’y crois moins. En revanche, je pense qu’il y a des effets que nous n’arrivons pas à déceler les causes...
Si les coïncidences existent, moi, j’y crois moins. En revanche, je pense qu’il y a des effets que nous n’arrivons pas à déceler les causes. C’est peut-être parce que nous manquons une analyse minutieuse ou ne voulons pas les savoir pour rester innocents.
Il va sans dire que le néocolonialisme qui se manifeste par l’occidentalisation synonyme de mondialisation sert aux riches pour s’enrichir encore plus aux dépens des pauvres qui s’appauvrissent de plus en plus. La symbiose qui s’affiche n’est qu’en vérité une sorte de parasitisme dont l’hôte devient de plus en plus fragilisé jusqu’à manger le pissenlit par la racine. Et c’est encore insupportable lorsque le parasite est plus grand que l’hôte.
Les coups bas réalisés par l’Union européenne dans les récentes élections présidentielles aux Comores montrent bien que le choix qu’a fait le peuple comorien n’est pas le sien. Le candidat malheureux Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou les a servis pendant plus de deux décennies en ouvrant les canaux qui les rendent de plus en plus riches au détriment des Comores et de cela, elle avait une raison suffisante pour le soutenir au prix de se ridiculiser. Depuis que leurs stratégies frauduleuses ont été découvertes, ils se sont vite rendu compte que les Comoriens veulent pour peut-être la première fois désapprouver leur choix, ce qui paraît à leurs yeux une trahison de la part de « l’esclave envers son maître ». D’où le plan B : il faut déstabiliser le nouveau élu ou disons montrer que l’esclave n’a jamais le droit de désobéir son maître.
« Les opérations de la honte » qui se déroulent depuis peu à Mayotte ne sont pas, à mon humble avis, une simple coïncidence avec l’élection du nouveau président des Comores. Ce serait un piège de déstabilisation de notre pays qu’il faut à tout prix éviter. Des pièges pareils ont été tendus à la quasi-totalité des présidents comoriens qui ont manifesté leur désaccord avec la France et personne n’est sorti indemne. Cette fois-ci, un revenant est plus averti que tous les autres. Et si on n’est encore pris dans ce piège, on est les derniers des idiots.
Un homme averti en vaut deux. Les Comoriens qui sont à Mayotte subissent des bassesses de la part des Maorais et les autorités françaises en restent les yeux fermés et les oreilles bouchés. Cela nous impose une réflexion et le gouvernement Azali 2 en est averti pour ne pas être pris au piège comme l’ont été ceux qui l’ont précédé.
Ahmed Mhamadi, diplômé en environnement