A entendre le rapport de l'établissement El-Maarouf, la victime n'était pas soumise au paiement d'une somme pour être soignée. ...
A entendre le rapport de l'établissement El-Maarouf, la victime n'était pas soumise au paiement d'une somme pour être soignée. Seule sa famille a refusé qu'elle subisse une opération. En gros, l'hôpital renvoie la faute à la famille de la victime.
Ok, admettons que le médecin ait voulu obtenir le consentement de la patiente avant de la soigner. C'est tout à fait professionnel et normal puisque son consentement doit être libre et claire.
Mais dès lors que le médecin a demandé que sa famille soit, au préalable, consultée avant qu'il opère la patiente, cela signifie tout simplement que la patiente n'était pas en mesure de donner son consentement en raison de son état. Bien sûr, inconsciente, elle ne peut donner librement son consentement.
Mais, néanmoins, il y a une règle fondamentale qui s'impose à tout le monde, y compris le médecin, l'infirmier, la sage femme, et autres. C'est la règle de l'urgence. L'urgence constitue l'exception au principe selon lequel le médecin doit solliciter le consentement de la patiente ou, à défaut, de sa famille.
En effet, lorsque le médecin se trouve en face d'une personne en péril, en danger, il doit immédiatement lui accorder les soins nécessaires à la personne. Sinon, lorsque le médecin ne le fait pas et que la victime était en danger, il s'agit là de la non-assistance à personne en danger. Ce qui est puni par la loi.
En guise de conclusion, ce qui s'est passé à l'Hôpital, il s'agit là de la non-assistance à personne en danger puisque la patiente n'avait pas reçu les soins nécessaires. La preuve, elle est décédée. . .
Texte. ©Yhoulam Athoumani
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