Une patiente est morte à l'urgence de l'hôpital El-Maarouf après s'être fait refuser une chirurgie qui aurait pu lui sauver la...
Une patiente est morte à l'urgence de l'hôpital El-Maarouf après s'être fait refuser une chirurgie qui aurait pu lui sauver la vie et celle de son enfant. Une décision purement bureaucratique qu’a soulevée la grogne de la population. Celle-ci n’aurait pas été prise en charge, faute de pouvoir payer la totalité des frais de l’opération.
La scène se déroulait à l’hôpital El-Maarouf dans la mi-journée du mardi dernier quand une femme vient d’être décédée à l'hôpital. Cette femme étant enceinte était sur le point d’accoucher mais le médecin a décidé de cesser de l’opérer a cause de la ragent. La famille de la victime, a témoigné dans la presse locale et expliqué que « celle-ci n’aurait pas été prise en charge, faute de pouvoir payer la totalité des frais d’opération ».
La famille dit avoir supplié le personnel médical, en vain. Quelques heures après, la femme a succombé à la mort ainsi que le fœtus. Une scène macabre qui a provoqué la colère d’une centaine de manifestants qui s’est rassemblés devant l’hôpital et ont pu faire certain dégâts. « J’ai été très touché par cette histoire, d’autant plus que ce genre de drame arrive très fréquemment dans notre pays, à cause du montant à payer pour être pris en charge rapidement dans les hôpitaux. Il faut en effet payer avant de voir un médecin ou de se faire opérer. À cause de ce système, les plus pauvres n’ont pas accès aux soins », a-t-elle lâché Marie Ahamada une jeune dame qui affirme avoir était à l’hôpital mardi dernier.
La famille dit avoir supplié le personnel médical, en vain. Quelques heures après, la femme a succombé à la mort ainsi que le fœtus. Une scène macabre qui a provoqué la colère d’une centaine de manifestants qui s’est rassemblés devant l’hôpital et ont pu faire certain dégâts. « J’ai été très touché par cette histoire, d’autant plus que ce genre de drame arrive très fréquemment dans notre pays, à cause du montant à payer pour être pris en charge rapidement dans les hôpitaux. Il faut en effet payer avant de voir un médecin ou de se faire opérer. À cause de ce système, les plus pauvres n’ont pas accès aux soins », a-t-elle lâché Marie Ahamada une jeune dame qui affirme avoir était à l’hôpital mardi dernier.
Ce drame aurait pu rester un fait divers mais la famille de la victime n’a pas pu résister à la colère. Il faut savoir que ce n’est pas la première fois qu’une femme enceinte décède dans des circonstances pareilles dans cet hôpital. « Il y a quelques mois, ma sœur a failli mourir à l’hôpital dans des circonstances quasi similaires.
Lors de son accouchement, elle était à l’hôpital mais il y a eu des complications. La seule solution était de procéder à une césarienne. Or, pour avoir une césarienne, il fallait qu'elle paye près de 100 000 fc. On n’avait pas cet argent sur nous à ce moment parce qu’on ne pensait pas avoir besoin d’une césarienne. Du coup, les médecins n’ont pas voulu intervenir. Il a fallu attendre que ma famille récupère de l’argent et le lui apporte pour qu'ils se mettent au travail… Entre temps, ma sœur aurait pu perdre la vie. À cause de ce système, c’est vraiment dommage », a –t- elle témoigne une autre femme sous couvert de l’anonymat.
Lors de son accouchement, elle était à l’hôpital mais il y a eu des complications. La seule solution était de procéder à une césarienne. Or, pour avoir une césarienne, il fallait qu'elle paye près de 100 000 fc. On n’avait pas cet argent sur nous à ce moment parce qu’on ne pensait pas avoir besoin d’une césarienne. Du coup, les médecins n’ont pas voulu intervenir. Il a fallu attendre que ma famille récupère de l’argent et le lui apporte pour qu'ils se mettent au travail… Entre temps, ma sœur aurait pu perdre la vie. À cause de ce système, c’est vraiment dommage », a –t- elle témoigne une autre femme sous couvert de l’anonymat.
Heureusement, la manifestation a rapidement été étouffée, les forces de l’ordre ont tiré sur les manifestants à coup de gaz lacrymogène. Face à cette affaire, le gouvernement est sous pression. Avant que la famille de madame Marie Deniz Souleymane originaire de Mramani sur l’ile d’Anjouan, porte plainte, le parquet de Moroni a pris l’affaire par les épaules et espérons qu’elle ne sera pas classé sans suite comme tant d’autres.
Nakidine Hassane
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