Le président russe a condamné les violences perpétrées par les hooligans pendant l'Euro 2016, tout en se moquant des Anglais. Une d...
Le président russe a condamné les violences perpétrées par les hooligans pendant l'Euro 2016, tout en se moquant des Anglais.
Une drôle de condamnation. Vladimir Poutine a fustigé, vendredi 17 juin, les violences perpétrées par les hooligans lors de l'Euro 2016 en France. "Les violences entre les fans russes et anglais, c'est n'importe quoi", a déclaré le président russe au Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Le président russe, Vladimir Poutine, le 17 juin 2016 à Saint-Pétersbourg (Russie). (OLGA MALTSEVA / AFP) |
Mais il n'a pas pu s'empêcher de lancer une pique aux Anglais. "Cela dit, je ne comprends pas comment 200 de nos supporters ont pu passer à tabac plusieurs milliers d'Anglais, a-t-il ajouté. Selon moi, on accorde moins d'importance au football qu'aux bagarres de supporters. C'est dommage."
Trois hooligans russes emprisonnés
Vladimir Poutine a en outre appelé les autorités françaises à appliquer la loi de la même manière pour tous les participants aux violences. "Dans tous les cas, la démarche des forces de l'ordre doit être la même envers toutes les violations", a-t-il déclaré, les autorités russes ayant ces derniers jours critiqué l'arrestation de supporters russes, notamment près de Cannes.
Samedi, de violentes altercations entre hooligans russes et anglais avaient fait 35 blessés, quasi exclusivement britanniques, en marge d'un match de l'Euro opposant les deux nations au stade Vélodrome de Marseille. Deux se trouvaient toujours dans un état grave, jeudi. Ce même jour, trois hooligans russes ont été condamnés à des peines de 12, 18 et 24 mois de prison ferme, assorties d'un mandat de dépôt, ce qui signifie qu'ils ont été immédiatement incarcérés.
Vingt autres supporters russes, dont leur sulfureux responsable, Alexandre Chpryguine, vont être expulsés samedi. Le parquet français est convaincu que parmi eux se trouvent des hooligans violents et extrêmement préparés, mais le visionnage de plus de 200 heures de vidéos n'a pas permis de les confondre. Ils n'ont donc pas été renvoyés devant la justice.
Francetv info avec AFP