Une étude publiée par Philippe Vitale dans son livre «Mobilités ultramarines», montre que les jeunes qui arrivent à être diplômé à Mayotte,...
Une étude publiée par Philippe Vitale dans son livre «Mobilités ultramarines», montre que les jeunes qui arrivent à être diplômé à Mayotte, la poursuite d’étude en mobilité se révèle être un échec scolaire dès la première année, avec 92% d’échec.
Cet échec est dû en grande partie à une mauvaise maîtrise de la langue française, la non maîtrise des outils informatiques (internet, Word, Excel, Powerpoint etc). Un échec accentué aussi par une difficulté des jeunes mahorais à s’intégrer socialement à une civilisation différente de celle qu’ils connaissent à Mayotte.
L’échec est d’autant plus précoce (abandon dès les premiers mois d’étude) car la mobilité n’est pas préparée en amont, (pas de recherche de logement, aucune démarche administrative faite depuis Mayotte,etc.). De plus, l’absence d’ouverture d’esprit pousse les jeunes à rester en communauté ce qui inhibe pleinement les apports attendus de cette mobilité. C’est à dire l’esprit de découverte, l’ouverture aux autres communautés du monde pour un développement personnel et une représentation positive de l’île à l’extérieur.
Al’heure où les élèves de Terminale commencent à réfléchir sur leur orientation pour l’après-bac, cet étude sur l’enseignement supérieur souligne le taux impressionnant de l’échec en fin de première année de fac. Le constat n’est certes pas nouveau, mais il faut le marteler à ceux qui s’apprête à choisir l’université. En effet, en France plus d’un étudiant de licence sur quatre abandonne les études ou se réoriente pendant ou après sa première année universitaire, selon une enquête publiée par le ministère français de l’Enseignement supérieur. Et près d’un tiers redouble sa première année d’université.