L’organisation de la partielle d’Anjouan devait, selon l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, donner l’occasion aux électeurs de 13 bureaux ...
L’organisation de la partielle d’Anjouan devait, selon l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, donner l’occasion aux électeurs de 13 bureaux de vote de participer à l’élection présidentielle et à la gouvernatoriale de cette île.
Soucieuse de la stabilité et de la paix en Union des Comores, la Communauté Internationale, sur l’action de l’Union africaine et en collaboration avec le système des Nations unies, a apporté l’assistance et l’expertise nécessaires pour la réussite de cette reprise.
Comme prévu, les élections se sont déroulées dans le calme et la sérénité à la satisfaction de tous les acteurs et des électeurs.
Mamadou reçoit ses partisans au lendemain des partielles à Anjouan |
C’est aussi le constat des journalistes et des observateurs nationaux et internationaux dont l’ancien président de la Commission Nationale Électorale burkinabé qui a dirigé l’équipe des experts dépêchée dans le pays..
Au sortir des urnes, les résultats sont sans appel : Azali Assoumani est sorti vainqueur avec une avance de 960 voix d’écart sur son challenger Mohamed Ali Soilihi qu’il avait déjà dépassé de plus de 2000 voix selon les résultats provisoires proclamés par la CENI à l’issue des opérations du 10 avril 2016.
Contre toute attente, le porte-parole de la coalition autour de Mohamed Ali Solihi (alias Mamamdou), Maître Said Larifou, sort un communiqué dont les termes reprennent un refrain déjà chanté, consistant à affirmer à leurs amis et partisans que c’est leur candidat qui a gagné l’élection présidentielle, l’arrêt de la Cour étant une simple formalité de confirmation..
Il ne s’agit pas ici d’une confusion ni d’une opération de com’ , comme on veut nous le faire croire, mais d’une volonté de nuire, une opération de déstabilisation mûrement réfléchie dont l’objectif inavoué est la destruction de tout ce qui est entrepris tout au long de ce processus.
Leurs soutiens qui officient, eux, sur les réseaux sociaux, avec la bénédiction du Ministre de l’Intérieur tentent d’imposer aux gagnants, une situation de repli et de désolation dans un environnement de menace et de peur. Malheureusement pour eux, leur machination ne passera pas car le peuple souverain a voté le candidat qu’ils estimaient capable de sortir le pays du gouffre dans lequel il se trouve.
Il est intolérable qu’une poignée de personnes, parce que leurs idées n’ont pas eu l’adhésion du peuple, continuent, dans un entêtement inouï , à user du mensonge et de l’illusion comme mode de communication. Par Djounaid Djoubeir