Malgré son large succès, 4-1 contre Nîmes hier au parc des sports d’Annecy, Evian-Thonon-Gaillard termine à la 18ème place de Ligue 2. Place...
Malgré son large succès, 4-1 contre Nîmes hier au parc des sports d’Annecy, Evian-Thonon-Gaillard termine à la 18ème place de Ligue 2. Place synonyme de relégation.
"C’est une victoire au goût amer". Une victoire surtout qui ne sert un rien. Kassim Abdallah comme tous ses coéquipiers à la mine des (très) mauvais jours. Mais le défenseur de l’ETG est lucide. "On se dit que si on avait mis tous ces arguments toute la saison, on n’en serait peut-être pas là." Parce que finalement, hier soir, les roses ont rempli le contrat qu’ils s’étaient fixés. Tout faire pour gagner. Mais leur survie en Ligue 2 ne dépendait entièrement d’eux. Il fallait aussi que Sochaux s’incline. Mais deux ans après avoir été condamnés à quitter la Ligue 1 par la formation haut-savoyarde (victoire de l’ETG 2 à 0 lors de la dernière journée), cette année les doubistes ont pris leur revanche en dominant Clermont (2-0).
Cédric Barbosa a été le premier à sortir des vestiaires. Après un match aux allures de montagnes russes (un but et un carton rouge pour une faute eu évidente), le vétéran du club avait malgré ses 40 ans et toute son expérience les yeux rougi et la voix tremblante. "C’est un sentiment de gâchis mais le gros perdant dans l’histoire, c’est l’ETG. C’est le club, les futurs jeunes du club du centre de formation, les administratifs et c’est aussi l’identité du club qui est perdante. Et nous, sportivement, nous n’avons on n’a pas été capable d’assurer le maintien."
L’heure du bilan et des leçons à tirer de cette (ces) année(s) catastrophique(s) va venir. Avec seulement 9 victoires en 38 matchs, les joueurs ont bien sur leur part de responsabilité dans la descente en enfer de l’ETG. "Moi aussi", reconnaît volontiers Romain Revelli. Mais pour l’entraineur des roses, les dirigeants et les actionnaires aussi devront faire leur autocritique. "Tout ce qui se passe autour d’une équipe, c’est très important, explique-t-il. D’avoir des gens qui ont les valeurs du club, qui sont là présent tout le temps, cela a manqué. Et tous ces soucis extra-sportifs en interne, c’est usant."
La semaine prochaine dirigeants, actionnaires et cadres de l’ETG vont se retrouver pour désormais penser à l’avenir. Et là, le chantier est colossal.
Par Richard Vivion, France Bleu Pays de Savoie
"C’est une victoire au goût amer". Une victoire surtout qui ne sert un rien. Kassim Abdallah comme tous ses coéquipiers à la mine des (très) mauvais jours. Mais le défenseur de l’ETG est lucide. "On se dit que si on avait mis tous ces arguments toute la saison, on n’en serait peut-être pas là." Parce que finalement, hier soir, les roses ont rempli le contrat qu’ils s’étaient fixés. Tout faire pour gagner. Mais leur survie en Ligue 2 ne dépendait entièrement d’eux. Il fallait aussi que Sochaux s’incline. Mais deux ans après avoir été condamnés à quitter la Ligue 1 par la formation haut-savoyarde (victoire de l’ETG 2 à 0 lors de la dernière journée), cette année les doubistes ont pris leur revanche en dominant Clermont (2-0).
Gâchis
Hier soir sur la pelouse du parc des sports d’Annecy, l’ETG a très mal débuté le match en encaissant un but dès la 2ème minute de jeu. Kevin Hoggas a ensuite égalisé (27ème). En début de seconde période Cédric Barbosa donnait l’avantage aux locaux (54ème). Quentin N’Gakoutou terminait le travail avec un doublé (86 et 93ème). "Au mois on termine sur une victoire, on devait cela à notre public", lâche Kassim Abdalah. Hier soir, ils étaient environ 4.000 spectateurs dans les tribunes du parc des sports d’Annecy. Des supporters qui, malgré la relégation, ont applaudi les joueurs à la fin de la rencontre.Cédric Barbosa a été le premier à sortir des vestiaires. Après un match aux allures de montagnes russes (un but et un carton rouge pour une faute eu évidente), le vétéran du club avait malgré ses 40 ans et toute son expérience les yeux rougi et la voix tremblante. "C’est un sentiment de gâchis mais le gros perdant dans l’histoire, c’est l’ETG. C’est le club, les futurs jeunes du club du centre de formation, les administratifs et c’est aussi l’identité du club qui est perdante. Et nous, sportivement, nous n’avons on n’a pas été capable d’assurer le maintien."
J'espère que le club va se relever et survivre à tout cela. Aujourd'hui on est déçu." (Kassim Abdallah)
L’heure du bilan et des leçons à tirer de cette (ces) année(s) catastrophique(s) va venir. Avec seulement 9 victoires en 38 matchs, les joueurs ont bien sur leur part de responsabilité dans la descente en enfer de l’ETG. "Moi aussi", reconnaît volontiers Romain Revelli. Mais pour l’entraineur des roses, les dirigeants et les actionnaires aussi devront faire leur autocritique. "Tout ce qui se passe autour d’une équipe, c’est très important, explique-t-il. D’avoir des gens qui ont les valeurs du club, qui sont là présent tout le temps, cela a manqué. Et tous ces soucis extra-sportifs en interne, c’est usant."
La semaine prochaine dirigeants, actionnaires et cadres de l’ETG vont se retrouver pour désormais penser à l’avenir. Et là, le chantier est colossal.
Par Richard Vivion, France Bleu Pays de Savoie