La naissance d'un phénoménal sans nom précis, qu'on appelle tantôt troisième tour, tantôt partielle, tantôt reprise de l'électi...
La naissance d'un phénoménal sans nom précis, qu'on appelle tantôt troisième tour, tantôt partielle, tantôt reprise de l'élection.
Vous l’aurez compris, le troisième tour de l'élection présidentielle aux Comores est devenu aux yeux des tous, le mouton noir qui a créé sa propre voie et sa propre vision de la démocratie dans le monde. Alors que les codes sont là pour rendre notre quotidien plus simple à vivre, aux Comores hélas, on constate qu'à chaque fin de mandat, l'égocentrisme de nos dirigeants ne connaît plus de limites et nous remettions sans arrêt en question l’ensemble de nos codes et, on se trouve sans cesse sur un chemin sombre visant à nous marginaliser si ce n'est pas à nous ridiculiser.
L'élection de 2016, une pépinière des inexplicables et inexpliqués
S’il est vrai qu'au deuxième et au troisième tour de l'élection présidentielle de 2016, toutes les cuves de la fraude électorale étaient neutralisées, force est de constater aussi qu'une pépinière des perfides inédits a vu le jour. L’archipel des Comores est devenu une pépinière des termes et méthodes inexplicables et inexpliqués : La naissance du fameux « 104 % », la naissance d'un monstre à trois têtes, c'est-à-dire, les trois (3) résultats différents de la « CENI, CEII et Ministère de l'intérieur » et surtout, la naissance d'un phénoménal sans nom précis, qu'on appelle tantôt troisième tour, tantôt partielle et tantôt reprise de l'élection.
Le troisième tour de l'élection présidentielle de 2016 aux Comores, prend un sens imagé, tout comme la métaphore du "mouton noir" dans un troupeau des moutons blancs. Le 11 mai 2016, le regard du monde entier était braqué sur les Comores à cause de ce troisième tour. Ce troisième tour est devenu donc au regard du monde, la forêt géante planté dans la plantation de la démocratie. Il n’est pas exclu d’entendre ceci dans les prochaines années « Il ne faut pas faire un troisième tour comme aux Comores ». Cela dit qu’en 2016, notre pays a laissé des empreintes qui resteront visibles pour longtemps, peut-être plus visibles que la tente de Mouammar Kadhafi, dans les jardins de l'Elysée.
On ne peut pas se doter les méthodes et les pratiques du burundais Pierre Nkurunziza, tout en se disant démocrate. Soyons républicains, respectons la République, respectons la démocratie et la volonté du peuple comorien. Les Comores méritent mieux que d'être le berceau des perfides inédits. Le Président élu Azali Assoumani, a du pain sur la planche et nous lui souhaitons bon courage.
Mrimdu