Une fois, peut être. Mais pas deux fois. Cette fois-ci, le peuple a compris ses manœuvres, c'est-à-dire la manipulation. Quand on a vu,...
Une fois, peut être. Mais pas deux fois. Cette fois-ci, le peuple a compris ses manœuvres, c'est-à-dire la manipulation. Quand on a vu, pendant la campagne électorale, le slogan « YE MZE NGENA VU », accompagné par l’argumentaire de « Il a de l’expérience vu le nombre de fois qu’il a été ministre puis vice président », le peuple a été induit en erreur.
I. De quelle expérience parlent-ils ? De celle qui a conduit le pays vers sa chute ? Les dettes du pays n’ont cessés d’augmenter. Les finances publiques n’ont jamais été, explicitement, définies dans le pays. Les recettes de l’Etat n’ont jamais été égalées aux dépenses. Aucun équilibre budgétaire.
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II. Car un vrai homme de finance est celui qui a su et pu redresser les finances publiques. Notre Etat a toujours réalisé du déficit public. C’est une honte. Et personne n’ose le dire. Pire encore, le peu qui rentre dans les caisses de l’Etat est mal géré. Où est l’expérience qu’on nous a parlée ? A quoi a-t-il servi dans le redressement de nos finances auquel le peuple attend depuis toujours ?
Aujourd’hui, le peuple ne peut accepter d’être induit en erreur, trompé, manipulé. Il faut comprendre l’idée que la souveraineté appartient au peuple. Et la volonté du peuple ne peut être vendue. Essayer toujours d’acheter ce qui est inaliénable est contraire aux intérêts et au développement de la nation.
III. Aujourd’hui, le nouveau slogan est devenu « RIHOUNDROU » et quitte à aller jusqu’à insulter ses anciens collaborateurs voire la CENI. Et pour arriver à ses fins, il passe par le peuple.
IV. Mais le peuple a compris. Fini les manipulations. Le clan Mamadounien oublie que le vote du 10 avril dernier était un vote utile de sanction.
V. Peut être, il serait temps de mettre en place le mandat impératif…