La politique de siphonage et du débauchage conduite par le pouvoir n’a pas fonctionné par le passé ; elle ne fonctionnera pas à quelques jo...
La politique de siphonage et du débauchage conduite par le pouvoir n’a pas fonctionné par le passé ; elle ne fonctionnera pas à quelques jours de la confirmation par les urnes de sa disgrâce… Comme l’UPDC n’est pas convaincue elle-même de l’apport conséquent de quelques transfuges du parti JUWA dont il affiche fièrement les noms lors de ses meetings ou de ses sorties médiatiques, voilà que le bientôt ex- vice-président Nourdine Bourhane qui se lance dans une initiative désespérée et pathétique de guerre de communication ayant accouché d’un communiqué de soutien à Mamadou qui serait signé par les coordinations communales JUWA et lui-même.
En tordant le coup à l’expression de la volonté du peuple lors des élections du 21 février 2016, l’UPDC avait crû faire d’une pierre deux coups : éliminer le candidat du JUWA de la course à la présidentielle et faire imploser le parti. Elle misait ainsi sur les dissensions somme toute prévisibles en pareilles circonstances et espérait de cette façon ouvrir un boulevard à Anjouan à son candidat qualifié dans des conditions douteuses pour Baït-salam, et l’absence de la parole du chef avait permis toutes les audaces. Il est vrai que les sensibilités dans la famille JUWA se sont exprimées, et des prises de positions ici et là, parfois radicales et diamétralement opposées ont nourri le débat dans un cadre interne, mais quelques fois même en dehors de celui-ci.
Ce genre de calcul tout à fait naturel de la part des gens qui ont trahi la confiance d’A.A.M.Sambi et des comoriens est cependant dépourvu de toute pertinence. C’est tout simplement être condamné à ne pas reconnaître la puissance et le poids de la parole d’un chef qu’on a vainement tenté d’annihiler, de marginaliser… A.A.M.SAMBI s’est exprimé le vendredi 1er avril et a comblé le vide. Depuis les sensibilités des uns et des autres se muent en une confiance à la parole. Une parole qui a fait ses preuves par le passé, que nous avons appris à respecter, et à laquelle nous nous en tiendrons.
Il est donc à se demander qui sont réellement ces mystérieuses coordinations communales du parti JUWA qui ont pu signer un communiqué avec celui qui jure à toute occasion de tuer notre parti. Et quel crédit peut-on encore accorder à ce document qui manifestement s’inscrit dans une stratégie de communication désespérée.
Dans tous les cas, ceux qui malmènent la parole de Sambi, ceux qui ont sonné en vain la rébellion contre celle-ci depuis des années dans la pure ingratitude sans pouvoir lui porter un coup fatal doivent savoir qu’ils ne peuvent susciter des vocations de nature à faire imploser le parti ou dans le sens de casser une dynamique d’alliance politique qui se traduira bientôt par un vote sanction contre le régime.
Les quelques transfuges n’emportent pas avec eux la parole d’A.A.M.Sambi. Nourdine Bourhane et Anisse l’ont appris à leurs dépens. La parole d’A.A.M.Sambi est sa parole avec les comoriens qui sont derrière lui et elle le restera. Cette parole a notre confiance totale et il ne faut spéculer autre chose. C’est une parole intelligente, audacieuse et qui sait faire confiance à l’avenir, aux hommes et au pays. C'est une parole sublime qui sait faire passer les intérêts particuliers au second plan pour favoriser l'intérêt général, sacrifier le futile à l'essentiel. Nous y adhérons! Nous voulions juste l'entendre! Nous invitons tous les comoriens à se ranger derrière cette parole et à voter pour Azaly et pour Salami.
AHMED Bourhane ( Un des animateurs du parti JUWA à Mayotte)