Le vice-président Mohamed Ali Soilihi Alias Mamadou est largement favori du second tour de l'élection présidentielle qui se déroulera, d...
Le vice-président Mohamed Ali Soilihi Alias Mamadou est largement favori du second tour de l'élection présidentielle qui se déroulera, dimanche10 avril prochain. Pendant que ses adversaires prisent par la panique et de crainte, suppose comme bouc émissaire une tentative de fraude, le camp de Mamadou se prépare pour la victoire.
Après que le mouvement Narawazé du candidat malheureux Fahmi Saïd Ibrahim et son chef Sambi a compris sa défaite bien que tardive, on se demande d'ailleurs ce qu'il trouvera à dire demain quand il devra retourner revoir le même électorat pour lequel il donnait les assurances qu'ils ont passé le premier tour et pourtant ils savaient piétinement bien que ce faut. Peut-être que l'argument que « c'est Dieu qui décide » l'aidera à regarder des partisans que sa promesse avait affolés et qui avaient le cœur déchiré au soir du 21février.
On comprend la grande déception qu'on pouvait lire chez tous les sambistes mais les Comores ne sont plus en harmonie et n'est plus en phase avec le passage de Sambi. Lui qui a échoué à rassembler les membres de son propre parti, lui qui n'a pas pu présenter un candidat de son parti par égoïsme, n'arrivera plus sans doute à faire ce qu'il a échoué hier. Lui et son parti sont désormais sur une pente raide. La chute risque d'être brutale, fracassante pour démythifier l'assertion selon laquelle on peut perdre une élection. On l'a souvent dit, la malchance du candidat Fahmi, c'est d'avoir en face de lui un homme comme Sambi.
Aujourd'hui la malédiction va tomber sur Azali. Même Lion, il ne peut échapper à leur agressivité, à leur hargne, à leur volonté de le détruire comme l'a fait avec Abdoulwahab, Moussa Toyb, Ikililou, Anisse et Mouigni Baraka. En vérité, la CRC ne devrait avoir aucune fierté à tirer de son alliance avec Sambi qui a refusé de prononcer le nom de juwa dans sa déclaration, enfin de sa victoire - échec.
Aujourd'hui la malédiction va tomber sur Azali. Même Lion, il ne peut échapper à leur agressivité, à leur hargne, à leur volonté de le détruire comme l'a fait avec Abdoulwahab, Moussa Toyb, Ikililou, Anisse et Mouigni Baraka. En vérité, la CRC ne devrait avoir aucune fierté à tirer de son alliance avec Sambi qui a refusé de prononcer le nom de juwa dans sa déclaration, enfin de sa victoire - échec.
Finalement les efforts de Sambi seront vains car il doit devoir se résoudre à retravailler ses muscles pour le prochain catch qui opposera à son candidat Salami dont son alliance avec Azali lui aurait empêché de se sentir heureux de gagner cette élection.
Le président Azali et tous ceux qui le soutiennent savent très biens que tout pour eux reste désormais dans le grand doute, dans l'incertitude. Même si Salami avait eu 36 pour cent au premier tour, les compteurs, pour le deuxième tour à la CENI seront remis à zéro pour les deux. C'est donc un nouveau combat qui va s'ouvrir entre les deux et cela devait d'autant plus les inquiéter qu'il se fait dans un contexte nouveau. Sambi sait que son candidat n'est plus en mesure de regagner ses 36 pour cent pendant que le candidat Azali n'avait eu que 3 pour cent le premier tour à Anjouan.
Mais les griots chantent déjà la victoire d'Azali comme si Anjouan est déjà acquis pendant que Sambi n'a même pas eu le 40 pour cent des électeurs d'Anjouan. C'est ce qu'on a appelle « vendre la peau de l'ourse avant de l'avoir tué ».
Aujourd'hui, sur les trois candidats, les comoriens choisiront le meilleur. Dans l'image que chacun a pu donner de lui même dans sa vie publique, les comoriens apprécieront une grandeur, une magnanimité. Maintenant Sambi doit comprendre qu'il a échoué le pari et que désormais aucune chance pour Azali, d'autant que ce qu'il a cru être sa chance a foiré en pleine division. Cependant, son rival politique Mohamed Ali Soilihi peut, lui, se rassurer d'avoir énormément de réserves de voix à cumuler pour faire la différence et devenir le prochain président de la république dans la sincérité de vote. La victoire est objectivement à la portée de Mamadou.
La victoire est sans doute si proche, avec Mamadou, plus soudée, plus conquérant. Mamadou est un homme de pardon, c'est un bâtisseur, un grand constructeur qui a aujourd'hui de grandes ambitions pour les Comores qu'il veut transformer, qu'il veut changer avec tous les comoriens sans exclusion. Ensemble, Mamadou sans rancune, le cœur ouvert à tous les comoriens.
Akram Said Mohamed
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le président Azali et tous ceux qui le soutiennent savent très biens que tout pour eux reste désormais dans le grand doute, dans l'incertitude. Même si Salami avait eu 36 pour cent au premier tour, les compteurs, pour le deuxième tour à la CENI seront remis à zéro pour les deux. C'est donc un nouveau combat qui va s'ouvrir entre les deux et cela devait d'autant plus les inquiéter qu'il se fait dans un contexte nouveau. Sambi sait que son candidat n'est plus en mesure de regagner ses 36 pour cent pendant que le candidat Azali n'avait eu que 3 pour cent le premier tour à Anjouan.
Mais les griots chantent déjà la victoire d'Azali comme si Anjouan est déjà acquis pendant que Sambi n'a même pas eu le 40 pour cent des électeurs d'Anjouan. C'est ce qu'on a appelle « vendre la peau de l'ourse avant de l'avoir tué ».
Aujourd'hui, sur les trois candidats, les comoriens choisiront le meilleur. Dans l'image que chacun a pu donner de lui même dans sa vie publique, les comoriens apprécieront une grandeur, une magnanimité. Maintenant Sambi doit comprendre qu'il a échoué le pari et que désormais aucune chance pour Azali, d'autant que ce qu'il a cru être sa chance a foiré en pleine division. Cependant, son rival politique Mohamed Ali Soilihi peut, lui, se rassurer d'avoir énormément de réserves de voix à cumuler pour faire la différence et devenir le prochain président de la république dans la sincérité de vote. La victoire est objectivement à la portée de Mamadou.
La victoire est sans doute si proche, avec Mamadou, plus soudée, plus conquérant. Mamadou est un homme de pardon, c'est un bâtisseur, un grand constructeur qui a aujourd'hui de grandes ambitions pour les Comores qu'il veut transformer, qu'il veut changer avec tous les comoriens sans exclusion. Ensemble, Mamadou sans rancune, le cœur ouvert à tous les comoriens.
Akram Said Mohamed
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