Les faits. Il n'est un secret pour quiconque, Mohamed Ali Soilihi candidat du pouvoir et ayant obtenu la bénédiction du président Ikili...
Les faits. Il n'est un secret pour quiconque, Mohamed Ali Soilihi candidat du pouvoir et ayant obtenu la bénédiction du président Ikililou Dhoinine était certain de devenir le prochain locataire de Beit Salam. Ces partisans considéraient l'élection présidentielle comme une formalité. Cela était prévisible lorsqu'on voyait Houmed Msaidié, l'homme qui doit tout ce qu'il est à sa langue, devenir son colistier.
Mais, comment Mamadou s'assurait de sa victoire, car son impopularité n'était le secret de personne. Malgré sa longévité aux affaires, sa descente aux enfers était visible et perceptible par tout le monde. L'homme de la rue n'y croyait même pas qu'il oserait se présenter aux élections.
Mamadou concevait sa victoire sur la distribution des billets de banque, sur la naïveté de la population comorienne mais surtout en plaçant ses propres marionnettes sur les élections. On peut voir, son colistier Houmed Msaidié qui était le ministre chargé de l'organisation des élections, en congé, remplacé par son semblable ElHad Abbas, à la CENI comme le président Dr DJAZA et à la Cour Constitutionnelle, le conseiller Mohamed Chanfiou Ahmed Djabir.
Ce dernier s'est montré à la hauteur et a prouvé sa loyauté à la voyoucratie de Mamadou, car il a réussi à invalider la candidature du secrétaire général de la CRC Dr Hamidou Karihila aux élections municipales, sur un tissu de mensonges et de manipulations.
En outre, Mohamed Chanfiou Ahmed Djabir a toujours réussi les missions et les directives qui lui ont été recommandé par son patron de guerre Mohamed Ali Soilihi.
Dr Djaza a donné les résultats que Mamadou et Msaidié ont exigé, en éliminant d'une part Fahmi Said Ibrahim sur le trio et d'autre part écarter sur les gouverneurs Dr Hamidou Karihila qui pourrait gêner l'élection de Mamadou à la magistrature suprême vu qu'ils sont tous les deux des Mbeniens.
Aucun signe d'inquiétude n'était perceptible sur le camp UPDC, malgré la lutte menée par 20 candidats sur le fameux mot d'ordre NARAWAZÉ.
Aujourd'hui la donne a changé, la peur a changé de camp,le bateau UPDC sombre et les membres de l'équipage crie secours au naufrage.
Le plus absurde c'est que dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Mamadou, Said Larifou, Houmed Msaidié, déclarent leur victoire si écrasante avec une longueur d'avance de voix très considérable dès le dimanche soir 10 avril.
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Le mardi 12 avril, un communiqué de l'équipe Mamadou est posté sur les réseaux sociaux, qui prône pour des élections partielles à Anjouan.
Mamadou pour se faire élire comptait sur l'appui des organismes financiers, FMI, BM, UE. Cette dernière a accepté de ne pas lâcher rapidement son fidèle soldat, en se mouillant d'une manière honteuse allant jusqu'à ternir son image d'observateur neutre.
Mamadou se faisant passer de victime, reclame des élections partielles, mais il vient d'avoir un coup dur car l'UE vient de le lâcher dans cette démarche.
Toutefois le couple Mamadou-Msaidié crois toujours en la possibilité d'organisation d'élections partielles car il a dans sa manche une carte valeureuse et qui n'a jamais caché son appartenance à ce clan, en l’occurrence Mohamed Chanfiou Ahmed Djabir.
Ce dernier, conseiller à la Cour Constitutionnelle, organe qui a la mission à valider ou invalider les élections, à recevoir les recours et les étudier. Il n'est seulement pas l'artisan de la mobilisation des Mbeniens à descendre manifester sur MORONI mais il a aussi pris part, cette manœuvre n'est ni tolérable ni acceptable car comment peut-on interpréter la constitution et étudier des recours en affichant clairement sa position politique et son candidat préféré.
Ainsi, l'espoir de Mamadou réside sur son conseiller pion. Mais, est ce que les autres membres de la Cour Constitutionnelle se laisseront corrompre, embobiner et mettre le feu dans le pays. Tous les ingrédients sont prêts pour que le feu éclate. Toutefois Mohamed Chanfiou Ahmed Djabir ne peut, à lui seul malgré sa capacité à corrompre, à flatter, en aucune façon être l'origine de l'éclatement de ce feu, car ses épaules ne sont pas aussi larges que celles des autres membres de la Cour Constitutionnelle. Alors Mr le président de la Cour Constitutionnelle et chers membres, ces millions ne valent pas la peine. Les comoriens vous observent et vous suivent à pas de loup et ils croient que vous feriez preuve de jurisprudence, en validant l'élection du colonel Azali Assoumani.
Par Said Idjihadi ©habarizacomores.com
Nice