Plusieurs fois soupçonné par les adversaires, plusieurs fois démenti par les sympathisants. Le plan de recours de la CRC – si élimination d...
Plusieurs fois soupçonné par les adversaires, plusieurs fois démenti par les sympathisants. Le plan de recours de la CRC – si élimination du colonel Azali allait avoir lieu – est désormais chose incontestable. D’ailleurs tout comme la conviction d’une probable non confirmation de son candidat donné victorieux provisoire des élections.
C’est à maintes reprises que les partisans et sympathisants du colonel Azali faisaient porter à cela les couleurs d’une « rumeur infondée », d’une « campagne calomnieuse ». Alors que certains usaient de leur esprit éveillé pour prédire des tentatives de déstabilisation du pays en cas d’élimination du candidat de la CRC à la présidentielle et que d’autres tentaient de dénoncer des manœuvres infructueuses de corruption des membres de la Cour constitutionnelle, les adulateurs du « moins mauvais des trois candidats » mettaient leur talent de communication au service d’une disqualification de toute analyse allant dans ce sens. Mais hélas ! Tout semble cesser d’être taxé de campagne calomnieuse ou de rumeur visant à salir l’image d’Azali Assoumani, de l’un de ceux qui ont pu inscrire leur nom dans les annales nationales.
Ce coup de fil qui éclaircit tout !
« Des têtes devront tomber »
Au téléphone hier avec probablement l’un des informateurs infiltrés à la Cour constitutionnelle, l’une des plus grandes figures du Hamahamet soutenant la candidature de la CRC laissait tomber ces mots (témoignage d’un membre de la belle-famille) : « Comment ça nous risquons de ne pas gagner cette élection ? Avec quoi croyez-vous que nous allons pouvoir rembourser nos crédits ? Des têtes devront tomber», criait-il sous les feux du désespoir et de la colère. Oui, des crédits sur quoi des informations circulaient déjà dans les rues.
Il y a de cela quelques jours qu’un membre influent de l’UPDC avait fait allusion à des opérations douteuses de crédits auprès de l’une des Mutuelles d’Epargne et de Crédit (MECK) de Ngazidja par des hommes de la CRC. Sont-ce les mêmes crédits en question dans la conversation téléphonique dont ci-haut un extrait ?
Corrompre la Cour
Mercredi 20 avril, un partisan de Mamadou infiltré dans le camp CRC dévoila le secret : « Un marché de 20 millions est en tr1 de s négocié entre ces gens et un membre de la Cour », annonçait-il par texto à une cellule – selon des précisions données – spéciale. L’information a, selon la même personne, été intercepté lors d’un coup de téléphone où le neveu d’un ancien ministre sous Azali informait à son correspondant qu’un « cash de 2 millions de KMF était désormais disponible pour compléter la somme devant être remise à un membre de la Cour constitutionnelle ».
« La situation est en main »
Contacté par Karthala Infos à l’issue de cette information, Kamar Ezamane Mohamed a déclaré : « Le soir même où on a été informés de cela, on a utilisé toutes nos sources d’information et on a certifié qu’une tentative de corruption d’un membre de la Cour constitutionnelle avait bel et bien eu lieu, après que la CRC s’est rendue compte que ses coups de fraude à l’élection ont tous été dévoilés et dont les preuves sont déjà entre les mains des hommes de la Cour ». Et à la question de savoir quelle était désormais la situation, ce proche et membre influent de la campagne de Mamadou s’est contenté de lâcher : « La situation est en main ».
Un avenir proche nous en dira plus.