Bonjour mes chers sœurs et frères, J'ai choisi de m'adresser à vous pour tout d'abord vous remercier pour tout ce que vous ...
Bonjour mes chers sœurs et frères,
J'ai choisi de m'adresser à vous pour tout d'abord vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour que notre combat triomphe. Maintenant nous savons tous ce qui s'est passé, je ne reviens pas sur la question. Il s'agit maintenant d'aller de l'avant. Je me dois de vous apporter des éléments de réponses sur mon positionnement politique.
La situation n'est pas très facile au sein du parti Juwa. Elle est plus complexe encore avec le mouvement « Narawazé » qui, dans sa majorité, est composée de personnes de bonne foi, qui livrent un combat courageux pour la manifestation de la vérité. Il y a lieu également de relever que ce mouvement est noyauté, depuis peu, par des éléments de Mohamed Ali Soilihi, qui deviennent de plus en plus violents.
Toutefois, dans l'ensemble, je ne regrette pas d'avoir accompagné ce mouvement puisque, son combat est juste et bien fondé. Je suis la première victime en tant que candidat. Maintenant, les moyens légaux à notre disposition, pour faire triompher la vérité, sont très limités et la cause semble perdue pour le moment.
Il est, par conséquent, de mon devoir et de mon obligation de faire le choix du positionnement. Ce choix n'est pas dicté par la conviction que le candidat choisi est le meilleur. C’est le choix de la raison. Ce choix vise un double objectif. D’une part, soutenir le candidat le moins mauvais et je reste convaincu qu'Azali Assoumani est, de loin, le meilleur des trois candidats en lice. Et d’autre part, faire barrage à ceux qui ont organisé la fraude pour nous éliminer. Adopter la neutralité revient à donner un coup de main aux fraudeurs, ceux-là même que nous avons dénoncés pendant la campagne.
Nous avons pris la décision de soutenir Azali Assoumani et nous allons l'annoncer tout à l'heure lors d'une conférence de presse au domicile de Mohamed Abdallah Sambi. Bien sûr que si les accords avaient été signés à Anjouan, c'est que M. A. Sambi et moi, d'un commun accord, avions pensé que c'était la meilleure option.
Mes chers amies et amis, je vous demande tous de nous accompagner dans cette deuxième phase. Je prie Dieu pour que notre choix soit le meilleur pour le pays. Qu’Allah bénisse les Comores.
Fraternellement.
Fahmi Said Ibrahim ©habarizacomores.com