Il était de notoriété publique que le parti Juwa traversait une zone de turbulence depuis la désignation de Fahmi Said Ibrahim pour concour...
Il était de notoriété publique que le parti Juwa traversait une zone de turbulence depuis la désignation de Fahmi Said Ibrahim pour concourir à l'élection présidentielle de l'union des Comores.
Beaucoup de tractations ont eu lieu mais le chef du parti avait décidé que ce sera le petit fils du Roi Said Ali qui allait défendre leur couleur. En ce moment-là, il se produit beaucoup de rancœur et de déception. L'actuel député de Moroni Nord rédigea sa démission et Bourhane Hamidou, le fidèle parmi les fidèles quitta l'appareil pour se battre seul dans l'arène.
L'élection a eu lieu et les comoriens ont porté leurs choix sur trois candidats, Mamadou, Mwigni et l'ancien président Azali. Le parti Juwa déçu des résultats a crié à la fraude électorale sachant que leur président n'a jamais perdu une seule élection quand il était au pouvoir de 2006 à 2011.
En 2007, il a fait élire frauduleusement Mohamed Abdouloihab, l'ensemble des députés de la majorité présidentielle en 2009, Ikililou Dhoinine en 2010 et pour couronner le tout, une rallonge de son mandat d'une année supplémentaire après avoir essayé d'aller jusqu'à 2000 hoho...
On se rappelle tous de l'arrogance de celui qui pleurniche aujourd'hui quand il allait plaider à la cour constitutionnelle. Il frimait tellement qu'un Tgv aurait pu passer du côté droit et un Airbus A 380 du côté gauche.
Mais les "faits sont têtus" et l'histoire les rattrapent, la cour constitutionnelle a changé de camp et on voit la fraude partout jusqu'à la création du mouvement "Narawazé", c'est à dire, recalculons. Toutefois aux Comores, la cour constitutionnelle est le seul juge électoral et ses décisions ne sont soumis à aucun recours.
Après avoir compris que la phase de décrochage était inéluctable, le sauve qui peut a retentit, 20 coordinateurs du Juwa ainsi que l'ensemble du bureau politique rallie Mwigni Baraka, d'autres comme Ahmed Djaffar rallie Mamadou et Ahmed Sambi qui ne peut que constater les dégâts fait le choix de se rallier à Azali Assoumani, ancien président des Comores de 1999 à 2006.
Le crash s'est produit dans l'après-midi du 01 avril 2016 du côté de Voidjou vers 16h. L'équipage a disparu et seul les passagers ont survécu et entament des conférences de presse par ici et là.
Kayden Mohamed ©habarizacomores.com