S’il y a bien un mot qui définit l’état actuel d’ Azali Assoumani et ses militants c'est bien l’incertitude. Après un week-end de fête ...
S’il y a bien un mot qui définit l’état actuel d’ Azali Assoumani et ses militants c'est bien l’incertitude. Après un week-end de fête et de joie, nos chers amis ont fini par comprendre qu'ils se sont emballés un peu trop vite sur une victoire qui n’en ai pas une, car effectivement un résultat provisoire n’a rien de définitif ce n’est pas moi qui le dis c'est la CENI elle-même, il était temps qu'ils le comprennent.
Dans un futur très proche la fête risque de finir en cauchemar et il y a des fortes chances voir une certitude que cette joie prématurée finisse en deuil définitif puisque toute les conditions pour l’annulation du scrutin entaché de fraude et de honte du 10 Avril, ainsi que l’organisation d’une élection partielle sont réunis.
Mon ami Mrimdu peut craner, fanfaronner et faire de la propagande autant qu'il veut si cela soulage sa conscience et l’aide à dormir, c’est une âme humaine et en bon musulman je compatis. Il peut aussi sortir toute les argumentations ridicules et tous les articles de loi et les manipuler en son sens comme ça l’enchante mais la douche que lui donnera la Cour Constitutionnelle lui et ses chefs sera très froide.
Parmi les facteurs et les éléments révélateurs de l’incertitude qui hante Azali et ses hommes on peut citer le déni, le mensonge permanent et les explications farfelues à longueur de journée, drôle et étrange comportement pour des gens qui se revendique victorieux.
Les raisons de cette incertitude qui hante les militants de la CRC sont multiples, à commencer par un Azali Assoumani en panique avec des déclarations fumeuses qui ne rassurent aucunement ses militants.
Pour ne rien arranger la communauté internationale a mis les points sur les i, pour elle l’organisation d’une élection partielle à Anjouan permettant à 11200 électeurs soit 10% de l’électorat n’est pas une nécessité mais une obligation quand on sait que l’écart entre les deux candidats ne dépasse pas les 1% après soustraction des 1597 voix de trop de Dr Mdjaza Mapvocho, cette fois HADJAZA SOIFI.
Dans cet élan le coup fatal qui met fin à une mascarade électorale et le mensonge permanant vient de la part de l’union européenne partenaire majeur des Comores qui coupe l’herbe sous les pieds d Azali Assoumani en parlant « des étape à venir du processus électoral » dans son communiqué du 18 avril 2016, cela veut dire clairement que les résultats proclamés par la CENI ne sont reconnus par personne, et que le processus électoral n’est pas fini. Alors ceux qui parlent de victoire il faudra qu’ils nous expliquent.
Par Said Abdallah