C’est l’UPDC, lui-même qui détient le monopole de sa propre violence. Une scène un peu macabre s’est produite dans la ville de Mbatsé à Moh...
C’est l’UPDC, lui-même qui détient le monopole de sa propre violence. Une scène un peu macabre s’est produite dans la ville de Mbatsé à Mohéli ce lundi soir. Les frustrations et les méfiances qui se sont caché au sein de ce parti, viennent de s’éclater entre le camp du vice-président Abiamri et le clan de Maman Halouoi.
A Mbatsé, village situé a quelques kilomètres de Fomboni la capitale ou est originaire le vice-président Abiamri, des affrontements ont eu lieu entre les sympathisants du Vice-président Mahamoud Abiamri et les adeptes de Maman Halouoi regroupés autour de l’ombre de Madame Sitti Kassim elle aussi originaire de Mbatsé. Du coup, il faut écarter la thèse selon laquelle cet élan de sabotage est à mettre sur le compte de l’opposition. « Cela s’est nettement confirmé depuis qu’une cohabitation aveugle s’est dessine entre le camp d’Abiamri et celui de Maman Halouoi. Mais les saboteurs sont au sein de la même équipe qui ne se supporte plus », a-t-il témoigné un habitant de Mbatsé.
Finalement suspendu, le meeting de Mbatsé a tourné au drame, après que les fans de Maman Halouoi ont voulu positionné les images de la première dame à coté de celle de Mamadou. Une présentation que les accros à Abiamri ont farouchement refusé, était l’origine du drame. L’UPDC et ses candidats en place, dans une circonstance pareille a trouvé comme boucs émissaire de suspendre le meeting. Mais les échauffourées qui ont met face à face le clan d’Abiamri et ceux de Sitti Kassim, avec des affrontements qui ont continué jusqu’à la matinée de ce mardi, ont obligé le force de l’ordre de se rendre massivement dans le village très tôt dans la matinée de ce mardi. « On a l’impression que quelques part, les deux camps se bat pour faire de l’UPDC une machine broyeuse des affrontements, pourtant ses dirigeants font le tous pour mieux s’organiser et sortir les vainqueurs des ces élections », a-t-il déploré un jeune partisan de l’UPDC à Fomboni.
Compte tenu de la gravité de la situation, et la division qui s’annonce dans le parti, les responsables de l’UPDC qui devraient se renter ce mardi à Anjouan, ont eu l’obligation de réagir au plus vite possible pour diriger des médiations pour éviter que ces genres d’événements malheureux ne se produisent plus. « le fait est réel mais il est bien maitrisé maintenant », a-t-il rassuré le vice-président Houmeid Msaidié.
Nakidine Hassane