L'homme a toujours fasciné par son éloquence depuis son retour au pays comme érudit et prêcheur musulman. Je me souviens des nombreux ho...
L'homme a toujours fasciné par son éloquence depuis son retour au pays comme érudit et prêcheur musulman. Je me souviens des nombreux hommes et femmes de tous les âges qui imitaient même la voix de SAMBI. Le Président Abdallah, père de l'indépendance des Comores l'avait surnommé avec mépris "le Prophète anjouanais".
Commerçant, SAMBI rentrera en politique par la porte du parlement, fonction qu'il exercera avec timidité et discrétion....
Et tout un coup, un matin de 2006, il se déclare candidat pour la tournante d'Anjouan après celle de Ngazidja (2002/2006). Comme un seul homme, les comoriens ont porté au pouvoir l'homme sans tâche: "Arahara soifi".
Toutes les chances pour lui voler la victoire étaient vaines, la population décidée à barrer la route aux politiques pour faire le choix d'un chef religieux qui attire par ses projets, sa personnalité et le dégoût des politiques jamais rassasiés: "Waja worotso yintsi Kawakoura wadhihiri"
C'est donc un gifle politique que SAMBI a infligé à ses adversaires pour finalement gérer le pays dans la solitude, le tâtonnement et l'opacité et ceci malgré les avantages diplomatiques que le pays pouvait rentabiliser pour un décollage assuré. C'était un véritable cafouillage où des poignards au dos transperceraient Sambi. L'homme a pris goût du pouvoir et dans sa priorité à assurer la continuité par un relais rassurant, SAMBI fera tout et vraiment tout pour autoproclamer IKILILOU et ANISSI, respectivement Chef de l'Etat et Gouverneur d'Anjouan.
L'homme subit, ironie du sort, la plus détestable des trahisons de la part des guignols qu'il mis au pouvoir au détriment de la démocratie et des biens de l'Etat. Pourtant, par les circonstances du moment, il est le seul à pouvoir sauver l'unité du pays à condition qu'il change sa vision politique, notamment son autosuffisance. Les enjeux sont sérieux et notre homme n'est pas sans le savoir.
SAMBI peut et doit faire ce que l'on attend d'un démocrate qui prépare l'émergence d'une population consciente et prête à partager les valeurs de justice, de liberté et d'indépendance. Dans un pays où le bricolage politique est devenu un système à gouverner, on a besoin d'un nouveau SAMBI capable d'appeler le peuple à refuser le non droit et par tous les moyens.
Il serait primordial et peut être vital qu'une rencontre SAMBI/IKILILOU pose les jalons d'une sortie de crise.
Commerçant, SAMBI rentrera en politique par la porte du parlement, fonction qu'il exercera avec timidité et discrétion....
Et tout un coup, un matin de 2006, il se déclare candidat pour la tournante d'Anjouan après celle de Ngazidja (2002/2006). Comme un seul homme, les comoriens ont porté au pouvoir l'homme sans tâche: "Arahara soifi".
Toutes les chances pour lui voler la victoire étaient vaines, la population décidée à barrer la route aux politiques pour faire le choix d'un chef religieux qui attire par ses projets, sa personnalité et le dégoût des politiques jamais rassasiés: "Waja worotso yintsi Kawakoura wadhihiri"
C'est donc un gifle politique que SAMBI a infligé à ses adversaires pour finalement gérer le pays dans la solitude, le tâtonnement et l'opacité et ceci malgré les avantages diplomatiques que le pays pouvait rentabiliser pour un décollage assuré. C'était un véritable cafouillage où des poignards au dos transperceraient Sambi. L'homme a pris goût du pouvoir et dans sa priorité à assurer la continuité par un relais rassurant, SAMBI fera tout et vraiment tout pour autoproclamer IKILILOU et ANISSI, respectivement Chef de l'Etat et Gouverneur d'Anjouan.
L'homme subit, ironie du sort, la plus détestable des trahisons de la part des guignols qu'il mis au pouvoir au détriment de la démocratie et des biens de l'Etat. Pourtant, par les circonstances du moment, il est le seul à pouvoir sauver l'unité du pays à condition qu'il change sa vision politique, notamment son autosuffisance. Les enjeux sont sérieux et notre homme n'est pas sans le savoir.
SAMBI peut et doit faire ce que l'on attend d'un démocrate qui prépare l'émergence d'une population consciente et prête à partager les valeurs de justice, de liberté et d'indépendance. Dans un pays où le bricolage politique est devenu un système à gouverner, on a besoin d'un nouveau SAMBI capable d'appeler le peuple à refuser le non droit et par tous les moyens.
Il serait primordial et peut être vital qu'une rencontre SAMBI/IKILILOU pose les jalons d'une sortie de crise.
Par Ben Ali Combo