L’ancien gouverneur de la Grande-Comore, arrivé en deuxième position dans la course à la primaire pour les élections présidentielles, a peu...
L’ancien gouverneur de la Grande-Comore, arrivé en deuxième position dans la course à la primaire pour les élections présidentielles, a peu de chances pour se hisser à la magistrature suprême.
Monsieur Mouigni Baraka Said Soilih, puisque c’est lui dont il est question, n’a pas réussi à saisir la chance que les grand-comoriens lui ont donné, pour effacer la mauvaise image du mauvais garçon qui sévissait à la douane, dont il s’est servi.
Elu gouverneur de la Grande-Comore, le Tibétain comme on le surnomme affectueusement, n’a jamais su mesurer l’importance, ni le poids lié à la charge de ses hautes fonctions, préférant continuer à jouer dans la basse-cour avec les basses manœuvres.
Personne n’a oublié les divisions nées de la mise en place des fameuses délégations spéciales en attendant les élections municipales dans les 28 communes de la Grande-Comore, période pendant laquelle certains Maires étaient installés manu militari.
Cet épisode a laissé des séquelles dans beaucoup de villages qui entretenaient jusqu’alors des relations de bon voisinage, mais par la maladresse d’un seul homme, ces localités se regardent aujourd’hui en chien de faïence.
A cela s’ajoute une gestion piteuse de la Grande-Comore dont il avait la charge, se contentant de dire à qui veut l’entendre que l’important pour lui est que le pouvoir insulaire et le gouvernement central restent en bons termes.
Les comoriens ne sont pas dupes au point de confier la destinée de leur pays à quelqu’un qui n’a pas de bilan pendant les 5 ans passés à la tête de l’Ile mère et qui n’a, ni l’étoffe, ni l’expertise requise pour aborder les enjeux auxquels notre pays fait face et qui n’est pas à même de proposer des solutions pertinentes.
L’heure est grave, très grave et appelle à l’action, car la situation dans laquelle se trouve notre pays nécessite la conjugaison des efforts de tous ses enfants pour qu’ensemble on amorce, enfin, le développement.
Toutes les bonnes volontés et les belles initiatives d’où qu’elles viennent doivent être soutenues dans la mesure où l’intérêt général doit prévaloir sur l’intérêt particulier.
Oui, le défi à relever pour l’Union des Comores est de taille, et on ne peut pas se permettre le luxe de jouer avec son avenir et celui des générations à venir. Publié par RIDJA