A Madagascar, il y a 69 ans jour pour jour, le 29 mars 1947, marquait le début de l'insurrection malgache face à l'armée coloniale f...
A Madagascar, il y a 69 ans jour pour jour, le 29 mars 1947, marquait le début de l'insurrection malgache face à l'armée coloniale française. Des milliers de morts : 10 000, 30 000, 80 000, 100 000 ? Les historiens sont divisés. Ce mardi 29 mars auront lieu à Madagascar différentes commémorations de cette période tragique de l'histoire malgache.
Exécutions, tortures, exode… L'insurrection et la répression sanglante restent encore peu connues dans l'histoire de la colonisation et de la décolonisation – Madagascar acquiert son indépendance le 26 juin 1960.
L'histoire est également peu évoquée à Madagascar et c'est pourquoi, la semaine dernière, l'observatoire des médias et de la communication a organisé, pour la première fois, une exposition dans la rue en mémoire de 1947 où archives, poèmes, photos d'époque et d'aujourd'hui y figurent pour ne pas oublier.
C'est dans une ruelle d'Antananarivo, au son des tambours et des flûtes des musiciens de Hira-Gasy, qu'a eu lieu l'exposition en souvenir du 29 mars 1947, une date très symbolique, pour Sambatra.
« La date du 29 mars 1947 représente la lutte contre les colons pour nous conduire à l'indépendance et pour montrer au monde entier que les Malgaches ont leur pays, ont leur hymne national et qu'ils peuvent être indépendants », explique-t-elle.
L'indépendance est au cœur de l'exposition avec des photographies, des archives et surtout des poèmes sur le thème de la liberté. Monique Rakotoanosy, enseignante chercheuse et présidente de l'observatoire des médias et de la communication, a organisé l'exposition.
« Les sublimes poèmes de Rabemananjara qui sont là mais surtout ceux d'Elie Elie Rajaonarison, l'un de ses poèmes qui disait : "Moi je n'attends pas que le temps vienne pour cette liberté. Cette liberté c'est aujourd'hui qu'il faut l'arracher ! », précise Mme Rakotoanosy.
Une exposition pour ne pas oublier l'une des répressions les plus sanglantes de la colonisation. 10 000 à 100 000 Malgaches ont été tués ou sont morts d'épuisement ou de faim entre 1947 et 1948. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Exécutions, tortures, exode… L'insurrection et la répression sanglante restent encore peu connues dans l'histoire de la colonisation et de la décolonisation – Madagascar acquiert son indépendance le 26 juin 1960.
L'histoire est également peu évoquée à Madagascar et c'est pourquoi, la semaine dernière, l'observatoire des médias et de la communication a organisé, pour la première fois, une exposition dans la rue en mémoire de 1947 où archives, poèmes, photos d'époque et d'aujourd'hui y figurent pour ne pas oublier.
C'est dans une ruelle d'Antananarivo, au son des tambours et des flûtes des musiciens de Hira-Gasy, qu'a eu lieu l'exposition en souvenir du 29 mars 1947, une date très symbolique, pour Sambatra.
« La date du 29 mars 1947 représente la lutte contre les colons pour nous conduire à l'indépendance et pour montrer au monde entier que les Malgaches ont leur pays, ont leur hymne national et qu'ils peuvent être indépendants », explique-t-elle.
L'indépendance est au cœur de l'exposition avec des photographies, des archives et surtout des poèmes sur le thème de la liberté. Monique Rakotoanosy, enseignante chercheuse et présidente de l'observatoire des médias et de la communication, a organisé l'exposition.
« Les sublimes poèmes de Rabemananjara qui sont là mais surtout ceux d'Elie Elie Rajaonarison, l'un de ses poèmes qui disait : "Moi je n'attends pas que le temps vienne pour cette liberté. Cette liberté c'est aujourd'hui qu'il faut l'arracher ! », précise Mme Rakotoanosy.
Une exposition pour ne pas oublier l'une des répressions les plus sanglantes de la colonisation. 10 000 à 100 000 Malgaches ont été tués ou sont morts d'épuisement ou de faim entre 1947 et 1948. Par RFI
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