LE PEUPLE SOUVERAIN A PARLE, NOUS L’AVONS ECOUTE. Le RIDJA n'a plus de leçon de civisme ni de morale politique à recevoir de qui qu...
LE PEUPLE SOUVERAIN A PARLE, NOUS L’AVONS ECOUTE.
Le RIDJA n'a plus de leçon de civisme ni de morale politique à recevoir de qui que ce soit!
A l’aune des diatribes et des vomis qui pullulent dans le net contre le choix du RIDJA et la personne de Me Larifou, leader charismatique de ce parti, quant à son ralliement à la candidature de MOHAMED ALI SOILIHI alias MAMADOU, on se rend bien compte combien les comoriens souffrent de lumière démocratique !
Le 21 février 2016 le peuple comorien à travers des élections libres et démocratiques, s’est exprimé en toute conscience et en toute indépendance j’ose le croire.
Il avait la possibilité de propulser parmi 25 candidats qui étaient en lice, celui qui incarnait le changement et le renouveau.
SAID Larifou était le candidat du RIDJA dans cette course. Il a sillonné avec son équipe de campagne, toute l’île de la Grande Comores dans le seul objet de vendre son projet de société aux électeurs. Il avait un discours simple et cohérent.
Tout le monde était unanime, y compris les imams de Mosquées, pour dire que SAID LARIFOU avait non seulement la carrure d’un vrai présidentiable mais il incarnait également le vrai changement. Et au vue des circonstances il était l’homme qu’il aurait fallu ! Par ses actions salvatrices en faveur de la jeunesse et de la Nation toute entière et Surtout par le fait qu’il n’est jusque là pas mouillé dans la gestion chaotique du pays.
Mais suffit-il d’avoir des qualités pour se faire élire aux Comores … !!!?
Quand un peuple qui a faim n'est pas libre, mais "un peuple qui élit des renégats, des voleurs et des imposteurs n’est pas victime, il est complice."
Mais, au vue des résultats officiels, le verdict des urnes est tombé.
Le peuple a tranché autrement ! Il a choisi le trio composé de MOHAMED ALI SOILIHI, MOUIGNI BARAKA SAID SOILIHI et AZALI ASSOUMANI. Ce sont bien ces trois candidats qui ont obtenu les faveurs des électeurs de la Grande Comores pour aller disputer le second tour des présidentielles.
Le peuple a t-il péché par imprudence? Pas si sur!
Qu’on se le dise ! Si Larifou incarnait vraiment ce que voulait les comoriens, si les comoriens l’aimait tant, comme voudraient nous le faire croire certaines personnes, qui disent déçues par son ralliement avec MAMADOU, on est donc en droit de se demander alors qu’est-ce qu’il leur empêcher de voter en masse pour lui?
« Je t’aime. Je t’accepte comme petit copain mais je te refuse comme mari » Arrêtons un peu l’hypocrisie !
Chaque voyage a ses leçons à tirer !!!
Le RIDJA, en tant que parti politique respectueux des valeurs démocratiques ne peut que se plier avec humilité devant le choix du peuple.
En vrai démocrate, on ne peut pas s’opposer aux choix d’un peuple souverain ! Si non ce serait une aberration !
C'est ainsi que le parti RIDJA à travers son bureau politique, s’était réuni, après la publication officielle des résultats par la cour constitutionnelle, pour faire le point et tirer les leçons idoines, comme devait le faire d’ailleurs tout parti politique digne du nom.
Et à l’examen des résultats officiels et des tractations menées, et après discussion, le parti s’est prononcé par vote sur le choix du candidat à suivre au second tour. MOHAMED ALI SOILIHI est le candidat qui a recueilli le plus de voix soit 13/16.
Quel serait donc le tort d’un parti politique comme le RIDJA, qui a combattu non seulement les régimes putschistes et dictatoriaux, mais également ceux qui étaient démocratiquement élus mais qui voudraient au crépuscule de leur règne se transformer en monarchies?
Quel est donc le tort d'un parti politique comme le RIDJA, un parti qui se bat depuis des lustres pour la promotion d’un Etat de Droit, pour l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes, bref, pour un développement harmonieux des Comores, et qui se présente dans tous les rendez-vous électoraux avec l’idée de convaincre la population par des idées novatrices, par un projet de société en diapason avec les aspirations socioéconomiques du pays, mais, qui se heurte à chaque fois aux irrédentismes et à l’avidité des uns et des autres, quand aujourd’hui il tire les leçons du message que lui a envoyé le peuple souverain des Comores?
Le ralliement du RIDJA à la candidature de MAMADOU n’est ni une erreur ni un péché politique !
Me LARIFOU, un Commandant qui a le sens du Devoir.
Me LARIFOU n’est pas comme ce traitre militaire devenu politicien mais qui rêve toujours du commandement et s’obstine à ne jamais accepter le jeu démocratique!
Ce Militaire politicien n’accorde que peu de valeur aux points de vue des cadres de son parti.
Me LARIFOU n’est pas non plus comme ce grand mollah qui confond fatwa et verdict! Qui réduit les cadres et les pauvres militants de son parti à des simples suiveurs.
Quand il parle –le mollah, sa parole n’est susceptible d’aucune contradiction ! Mon dieu !!! Une forme de démocratie de brebis !
Mais, Connu pour être un homme de principes, un homme d’une grande pondération et modération dans la formulation et l’expression de ses idées et options politiques, Maître Saïd Larifou, vient de prouver encore une fois que les faisceaux lumineux de la démocratie par lesquels il veut éclairer les Comores, ont pour foyer d’origine, le RIDJA, la formation politique qu’il a créée il y a déjà 17ans avec le grand professeur et ancien ministre sous ALI SOILIHI Monsieur ALI MLAMALI.
Il vient de prouver à qui veut l'entendre qu'il a bien le sens de l’écoute et de la retenue.
Si aujourd’hui certains esprits bien-pensants, pour ainsi dire, s’érigent tantôt en redresseurs de tort tantôt en directeurs de consciences pour vouloir nous donner de leçons de civisme et de morale, mais qu’ils commencent par donner l’exemple eux-mêmes car le ralliement du RIDJA à la candidature de MOHAMED ALI SOILIHI alias MAMADOU n’est ni une erreur ni un péché politique !
C’est une décision prise par le parti en toute indépendance et en toute conscience.
C’est une décision pleinement assumée !
Le leader du RIDJA n’a fait qu’écouter son parti politique lequel s’est inspiré du peuple souverain !
Par MOINDJIE Mohamed Ibrahim,
Cadre du RIDJA, et membre du bureau politique.