Le parti Juwa vit-il ses dernières heures ? On peut l'admettre si on en croit aux informations véhiculées en privé par des grands ténor...
Le parti Juwa vit-il ses dernières heures ? On peut l'admettre si on en croit aux informations véhiculées en privé par des grands ténors de ce parti crée il y a juste moins de trois ans. Une triste nouvelle pour la démocratie comorienne.
A l'origine de cette fin de la danse, les trahisons, les décisions unilatérales et surtout la dispersion des forces du parti. Environ 20 coordinateurs des régions d'Anjouan refusent l'alliance Salami-Azali.
Fahmi Said Ibrahim a, lui, pris ses distances et regrette d'avoir sonné la fin du Pec. Selon d'autres sources, l'accord signé n'engage que Salami, Dossar et Azali mais pas le parti Juwa. Un accord au rabais qui cultive une sérieuse confusion dans la maison Juwa. Des jeunes d'Anjouan adressent une lettre menaçante à Sambi pour exprimer leur tristesse suite à l'accord Salami-Azali.
Fahmi Said Ibrahim a, lui, pris ses distances et regrette d'avoir sonné la fin du Pec. Selon d'autres sources, l'accord signé n'engage que Salami, Dossar et Azali mais pas le parti Juwa. Un accord au rabais qui cultive une sérieuse confusion dans la maison Juwa. Des jeunes d'Anjouan adressent une lettre menaçante à Sambi pour exprimer leur tristesse suite à l'accord Salami-Azali.
Sambi est attendu mardi à Moroni, selon nos sources mais il lui sera difficile de rassembler les différentes forces et surtout de créer la discipline et faire impose une ligne crédible pour le parti.
Le bureau politique est divisé alors que le conseil national reste bouche cousue. Une ambiance d'implosion que regrettent les démocrates. Le blog Wongo proche de Sambi écrit:
''ce qui est terrible, c'est de prendre les membres du parti JUWA pour des moutons. Comment soutenir quelqu'un qui vient de te poignarder dans le dos? Soutenir le couple SALAMI / AZALI, c'est se foutre du peuple surtout le petit peuple''. A Moroni, des militants Juwa se dispersent, profitant l'indiscipline et la cacophonie pour soutenir des amis d'enfance ou des collègues de travail.
Le bureau politique est divisé alors que le conseil national reste bouche cousue. Une ambiance d'implosion que regrettent les démocrates. Le blog Wongo proche de Sambi écrit:
''ce qui est terrible, c'est de prendre les membres du parti JUWA pour des moutons. Comment soutenir quelqu'un qui vient de te poignarder dans le dos? Soutenir le couple SALAMI / AZALI, c'est se foutre du peuple surtout le petit peuple''. A Moroni, des militants Juwa se dispersent, profitant l'indiscipline et la cacophonie pour soutenir des amis d'enfance ou des collègues de travail.
A Moheli, c'est la déception, les militants restent indecis. A Anjouan, des cadres du parti démissionnent heure après heure comme Attoumane Ahmed Sambi, un fidèle de Sambi alors que d'autres barons de Mutsamudu, Ouani et Domoni se rallient à Mamadou....
Par Abdillah Saandi Kemba