Chaque jour qui se lève, le journal Alfajr se discrédite et offre une image désolante au journalisme comorien. Normal quand dans un noble ...
Chaque jour qui se lève, le journal Alfajr se discrédite et offre une image désolante au journalisme comorien. Normal quand dans un noble métier comme celui-ci, des griots s’arrogent le statut de journaliste.
Dans sa campagne déstabilisatrice de vouloir un 29 avril bis, tous les coups sont permis. Son rédacteur en chef, Madi Moindjié, serviteur du colonel, est sommé par celui-ci de justifier chaque jour les enveloppes garnies qu’il lui verse pour entretenir et contribuer à sa démarche de vouloir déstabiliser le pays.
Et comme il faut tout dire sans rien dire, Madi Moindjié axe sa malhonnêteté sur Houmed Msaidié qu’il accuse dans son édition 546 du mardi 1er mars, d’affirmer devant des amis journalistes et photographes qu’il fera le tout pour se faire élire le 10 avril prochain.
Un mensonge qui ne dérange pas ce vendu dont tout le monde connait son goût prononcé devant l’argent frais. Cette manière de faire en salissant tous ceux qui ne partagent pas les mêmes convictions que le colonel, est la règle imposée aux acolytes de cet homme qui refuse le verdict des urnes mais qui pense que pour accéder au pouvoir il faut déstabiliser le pays.
Il continue à croire à sa recette préférée "Ndrimu" dont les anjouanais ont été victimes, mais ce qu’il oublie, Al Marhum Sabata, paix à son âme, n’est plus et a des questions à lui poser le jour J où tout le monde sera debout devant Dieu pour répondre à nos actes. Ce jour là, le colonel expliquera aux comoriens pourquoi il a fui ses responsabilités entant que chef d’état major pour aller se cacher à l’ambassade de France à Moroni.
Abdillah Mohamed
Paris