Depuis le jour que j’ai réagit contre le gout de France de Said Mchangama, des insultes tombent dans ma boite au lettre comme le vent de pl...
Depuis le jour que j’ai réagit contre le gout de France de Said Mchangama, des insultes tombent dans ma boite au lettre comme le vent de pluie qui tombe sur le toit d’une maison en tôles. La seule chose que j’ai dit c’est de valoriser les aliments comoriens d’abord pour se faire connaitre avant de connaitre ou de valoriser les aliments des autres pays.
Certains me disent impolie de parler à Said Mchangama de la sorte car il est l’initiateur de la Fédération Comorienne de Consommateur, (Définition du mot CONSOMMATEUR selon Larousse : Personne qui mange ou boit dans un établissement public. Personne ou chose qui consomme quelque chose, en particulier un matériau, une source d'énergie : Cet appareil est un gros consommateur d'électricité.), afin de répondre aux objectifs suivants :
- Valoriser et promouvoir les produits alimentaires agricoles comoriens
- Innover de nouvelles méthodes de cuisson
- Créer des nouvelles recettes à base des produits agricoles locaux dans les restaurants, hôtels
- Informer la population sur la qualité d’une alimentation saine et équilibrée avec des produits locaux. - Parvenir à une production agricole suffisante afin de réduire l’importation des produits alimentaires. - Prévenir la population sur les dangers liés à la mal bouffe et lutter contre les maladies cardio-vasculaires ainsi que les maladies non transmissibles telle que la diabète.
Mais au final monsieur Said Mchangama arrive avec un autre objectif qui est le gout de France et non gout de Comores (voilà comment il a valorisé les aliments comoriens.) Ce qui me choque encore c’est que ces aliments dites gout de France ce sont des taros au coco, Riz au coco avec des feuilles de manioc et banane au coco. Est-ce que d’après vous ces aliments ont de gout français ou gout comoriens ? Des bonnes aliments comoriens qu’on aiment beaucoup et qui se transforment en gout de France pour montrer au colon que nous somme prêt à nié tout ce qui est en nous et de lui donner encore tous ceux qui existent en nous.
Il y a ceux qui me posent des questions banales comme « Ça t’arrive un jour de manger dans un restaurant ?» Juste pour me faire comprendre que dans les restaurants on trouve des aliments de pays différents. Je réponds Oui sa m’arrive et je sais très bien qu’on peut trouver des plats chinois, plats américains mais jamais un plat comorien parce que les chinois valorisent ces plats ainsi que les américains et nous comoriens nous ne somme que des simples consommateurs. Il m’a répondu qu’il est très fier de son ouverture d’esprit car il connait le monde mais malheureusement il ne connait pas le Comores.
Il me conseil de rester ouvert et connaitre le monde.
MA RÉPONSE DE COMMENT JE VOIX LE MONDE EST CELLE CI :
POUR S’INDUSTRIALISER IL FAUT S’EN FERMER (CAS DES ETATS UNIS D’AMERIQUE)
Dans l’histoire, il n’existe pas de pays qui ait réussi le pari de l’industrialisation sans au préalable s’enfermer sur lui-même. Des USA, à la Chine en passant par la Suisse ou la Corée du Sud où le seul fait d’acheter une berline Allemande déclenche net un contrôle fiscal. Histoire de rappeler s’il en était encore besoin qu’il faut d’abord consommé coréen. Mais pour notre analyse, c’est peut-être pus utile, le cas qu’on attend le moins en matière d’autarcie : Les États-Unis d’Amérique.
La révolution industrielle naît en Europe au XVIIIème siècle. En ce moment, les USA qui viennent d’avoir leur indépendance, ne sont encore qu’un pays où l’économie est basée sur l’agriculture. C’est au 19ème siècle qu’il y a la prise de conscience que, tant que le pays restera agricole, l’indépendance ne sera jamais effective. Il faut que l’industrie prenne les devants. Mais comment y parvenir ? Les Etats du Nord ont du mal à rester compétitifs face aux produits manufacturés qui arrivent surtout de Grande Bretagne. Les industriels américains, vont réussir l’exploit de convaincre le Congrès des Etats-Unis de tout simplement voter une loi portant le droit de douane sur les produits manufacturés importés d’Europe à 47%, un taux exorbitant pour l’époque lorsqu'on sait le coût très élevé que représentait le fret maritime sur les marchandises en provenance de l’Europe qui étaient environ la moitié du produit lui même.
Et en y ajoutant un taux de douane de 47%, les industriels américains savaient qu’avec cette manœuvre cela aurait doublé le prix des produits européens sur le marché américain. Et c’est ce qui va contribuer à la naissance de l’industrie américaine et surtout, de réussir son développement sans être perturbée par les concurrents européens. C’est ainsi qu’en 1873, pour la première fois, les USA deviennent plus riches que le Royaume Uni.
Au lieu d’être un simple centre de consommation des produits manufacturés en Europe, les USA vont devenir cette ancienne colonie qui petit à petit se centre sur elle-même ayant toujours en tête de dépasser économiquement ceux qui les ont colonisés. Et ils vont y parvenir, parce que leurs industries ne souffrent d’aucune concurrence déloyale en provenance de leurs anciens prédateurs. Parce qu’ils ont fermé le marché en jouant sur le levier des taux de douane qu’un accord de libre échange aurait annulé.
Et le Comores restent dans les signatures d’accords qui nous pousse à être de plus en plus pauvre.
VOUS MANGEZ COMORIEN OU FRANÇAIS ???
Par Mohamed Soighir
Par Mohamed Soighir