Jeudi 03/03/2016 Sachant vos liens de parenté, nous préférons vous appeler simplement Ben Ali pour ne pas révéler votre prénom biologi...
Jeudi 03/03/2016
Sachant vos liens de parenté, nous préférons vous appeler simplement Ben Ali pour ne pas révéler votre prénom biologique. A travers le journal Habari za komori, vous avez plusieurs fois exprimé des idées incohérentes, contradictoires et irresponsables qui témoignent d’un homme complexé par sa fausse identité et qui cherche à la dissimuler en transformant quotidiennement les réalités sociale et politique en mensonges. Nous voulons attirer l’attention des lecteurs pour ne pas tomber sur vos manipulations.
© Ben Ali |
M. Ben Ali, souhaiter le malheur à votre pays est irresponsable
Endoctriné par Salami, M. Ben Ali, vous ne souhaitez que du mal à votre soi-disant village de Bimbini, à notre île et à notre pays en référence à vos propos irresponsables : « Moroni vit un climat de fin du monde où tout peut arriver, sauf la paix » ; « les dégâts collatéraux [d'une confrontation] seront inestimables » ; « SOUNHADJ organiserait un projet d'attentats kamikazes pour déstabiliser le pays » ; « J'appelle le gouverneur de Ndzouani à quitter le pouvoir afin d'ouvrir un autre front séparatiste » ; « un peuple qui peut violemment répondre à leur violence » ; « responsables de la CENI et des CEI […]. Vous êtes identifiés et vulnérables » ; « somalisation » en référence à la guerre civile ; etc.
M. Ben Ali, nous espérons que le jour viendra où vos propos d’incitation aux troubles à l’ordre public et à la violence intercommunautaire et vos fausses accusations publiés contre les élus comoriens et contre les citoyens qui aspirent toujours au renforcement de la paix, de la stabilité et de l’unité retrouvées durant les cinq dernières années, seront utilisés comme preuves afin de vous traduire en justice. Que Dieu épargne notre pays de vos vœux de malheur.
Des insultes qui tournent au ridicule
Sans aucune preuve, M. Ben Ali, vous qualifiez à tort les élus comoriens de « racaille », « délinquants », « voyous », etc. Cette manière de raisonner témoigne d’un homme qui manque d’éducation sacrifié pour le compte de Salami. Or en vous aventurant à prendre la plume sans avoir reçu l’éducation nécessaire, vous avez fini par vous insulter, insulter votre village Bimbini et l’ambassadeur de votre Salami, Oustadh A.A.M Sambi qui serait votre enseignant. Pour expliciter cette affirmation, nous nous référons à votre article en date du 1er mars 2016. Inconsciemment, vous insultez la communauté de Bimbini à laquelle vous appartenez : « Nous avons la mémoire courte! », c’est-a-dire « une ville qui oublie vite, donc sans repère » selon vos propres propos. Or dans votre article du 21 février, vous vous vantez : « je suis fier d’être de Bimbini ». Heureusement, le ridicule ne tue pas !
M. Ben Ali, vous affirmez sans réserve votre soutien au candidat Salami du Parti JUWA. Mais dans l’un de vos articles en date du 21 février, vous vous acharnez contre son ambassadeur A.A.M. Sambi qui est le président fondateur du parti : « je serai et pour longtemps sa bête noire. […] Sambi a plongé ce pays dans les ténèbres et doit faire le mea-culpa. Il a trop promis pour ne rien faire, il agit souvent en solo estimant tout savoir tout seul ! » Dans une autre publication datant du 23 février, vous êtes allé jusqu’à classer A.A.M. Sambi dans votre répertoire des Chefs d’Etat comoriens fraudeurs. Paradoxe ! C’est grâce au réseau et aux électeurs d’A.A.M. Sambi que votre Salami est passé au deuxième tour des élections du Gouverneur à Ndzuwani. A.A.M. Sambi est conscient que Salami est un méconnu des Anjouanais et ne fait pas le poids contre le candidat Anissi Chamsidine.
Pour cette raison, il se sent obligé de l’accompagner, le tenir toujours la main et supplier les électeurs de le voter. Actuellement, il est clair dans la conscience des Anjouanais que l’ancien président A.A.M. Sambi se mesure à son ancien mentor Anissi Chamsidine en mobilisant toutes ses forces aux côtés de Salami au prix de se ridiculiser. Sans allez loin, nous mesurons déjà la mauvaise manière dont les fidèles du Salami traitent le président fondateur de leur parti JUWA. Pitié à Sambi.
Un rendez-vous manqué pour les éloges de votre Salami
Vous avez voulu faire l’éloge du Salami, en le qualifiant de démocrate capable de réformer en profondeur la justice. Cela signifie que vous ignorez complètement les limites des compétences entre les îles Autonomes et l’Union des Comores. Nous vous invitons à lire la Constitution de l’Union des Comores avant d’aborder ce sujet pour ne pas vous trouver de nouveau à côté de la plaque.
Pour vous rafraîchir la mémoire, Salami fait partie de ceux qui ont rendu le pire service à la médecine comorienne et aux anjouanais. Si jusqu’à ce jour Anjouan manque d’urgentiste, nous lui endossons l’entière la responsabilité. Grâce à sa ruse, il avait obtenu une bourse d’urgentiste à La Réunion dans le cadre des accords de coopération franco-comorienne. Après cette spécialisation qui a coûté énormément d’argent, au lieu d’exercer ce métier noble qui aurait sauvé des vies, Salami cherche à faire fortune en politique. S’il avait la volonté de servir honnêtement Anjouan en politique, il aurait décliné l’offre de cette bourse d’urgentiste au profit d’un autre médecin anjouanais. Egoïste et grotesque soit-il.
Un cours d’histoire et de citoyenneté pour vous rafraichir la mémoire, M. Ben Ali
M. Ben Ali, nous savons que les mensonges et la falsification des événements historiques font partie de vos exercices favoris. En écrivant que le séparatisme a été prôné par Anissi Chamsidine et Mohamed Affane pour ternir leur image respective, vous avez oublié que les faits historiques ne remontent qu’en 1996 et que de nombreux témoignages prouvent le contraire :
En 1997, Anissi Chamsidine a été nommé Directeur de Cabinet du Gouverneur d’Anjouan, fonction qu’il a occupée jusqu’à la prise du pouvoir par les séparatistes et à son emprisonnement par ces derniers. En 2006, nommé Coordonnateur de l’action gouvernementale de l’Union des Comores dans l’île autonome d’Anjouan où le pouvoir central a été exclu, il est attaqué le 2 mai 2007, au palais de Dar-Nour à Hombo, par les milices séparatistes, à coups d’obus, de mortier et de lance-roquette. Il s’est rendu à Moroni et est devenu membre rapporteur du Comité de Suivi National des Sanctions contre les séparatistes, puis membre de la Commission de préparation de la libération de l’île d’Anjouan et a participé à l’« Opération Démocratie aux Comores » du 25 mars 2008. Quant à Mohamed Affane, il a connu la prison et les tortures de ces geôliers séparatistes.
Si aujourd’hui, Anissi Chamisidine œuvre pour la réconciliation et le pardon entre les Anjounais, c’est pour renforcer la cohésion sociale. Sa vision est de bâtir une île unie, forte et responsable au sein de l’Union des Comores. C’est dans sa lutte contre toutes les formes d’exclusion sociale qu’Anjouan connaîtra un développement effectif contrairement aux idées qui vous sont endoctrinées.
M. Ben Ali, prions que Dieu vous transforme en un homme, responsable et décomplexé de son identité, qui souhaite du bien à son village, à son île et à son pays.
Génération Anissi – 2016