Les Comores n’avance pas, les Comores ne se développe pas, les Comores semble un pays condamné à la pauvreté. Pourquoi, quelles sont les ca...
Les Comores n’avance pas, les Comores ne se développe pas, les Comores semble un pays condamné à la pauvreté. Pourquoi, quelles sont les causes ? Quand on analyse ce qui se lit et se dit dans les médias ou ce qui se discute sur facebook, on constate que personne n’approfondit ce qui, à mon avis, est la raison principale du retard économique et social Comores.
Ils ont préféré continuer le parcours de la petite politique, celle qui s’enfonce permanente dans l'éternels débats autour de :
la désignation-nomination des Ministres ;
la constitution ou pas d’un Conseil Électoral en accord avec la Constitution de la République;
la formation d’un Conseil Électoral. La multitude d’élections aux Comores est complètement absurde et empêche les Responsables à se concentrer et toucher efficacement les multiples problèmes auxquels fait face notre pays. Leur organisation consomme beaucoup de temps et ressources financières de l’Etat, ressources qui pourraient être utilisées à d’autres fins ; dans le domaine social, par exemple.
L´égoïsme politique associé au mauvais ancrage des institutions constitutionnelles est la cause de la débandade qui règne aux Comores et explique la situation de pauvreté dans laquelle traîne notre pays.
Cet égoïsme politique a reçu l’aide d’un schéma constitutionnel mal conçu mais surtout de la classe politique, parfaitement consciente de la nature du problème, qui n’a rien fait pour tenter d´y remédier.
Pourquoi ? Parce que chaque membre de la classe politique agit comme un boutiquier dont le champ de vision semble être limité par des œillets. Il maintient son petit royaume, son petit territoire, sa petite parcelle de pouvoir qu´il ne veut pas céder même s’il s’agit de l´intérêt général, du bien du peuple comorien ! C´est ce que j´appelle de l’individualisme pur et dur.
Le pays, ainsi, n’a pas été capable de résoudre ses maux et d’entreprendre la voie du développement même comptant sur la généreuse aide de la communauté internationale tout au long de ses 40 ans d'indépendance. Par Rafik Adili