La justice, clé de décollage économique L'exigence de justice sociale et de promotion de l'égalité de chances pour tous passe par l...
La justice, clé de décollage économique
L'exigence de justice sociale et de promotion de l'égalité de chances pour tous passe par l'affirmation d'une volonté patriotique et responsabilisante de la part des gouvernants d'un pays. La justice est le fondement même de la cohésion sociale. Sans une réelle justice, aucun développement économique ne peut être viable ni crédible sans une justice exemplaire ni une lutte implacable contre la corruption.
La formation professionnelle et technique intégrée ainsi que l'entrepreneuriat, piliers de développement inclusif et de la réduction du chômage des jeunes
De même, l'Université des Comores doit évoluer avec des objectifs nouveaux notamment la professionnalisation des étudiants pour qu'ils puissent être opérationnel sur le marché de travail. L’éducation nationale devra ouvrir la place aux collèges et lycées techniques pour permettre aux jeunes d'apprendre un métier afin d'être autonome. Aider et soutenir les jeunes qui cherchent à entreprendre ou à créer leur propre emploi devront également être un objectif prioritaire pour réduire le chômage.
L'exigence de justice sociale et de promotion de l'égalité de chances pour tous passe par l'affirmation d'une volonté patriotique et responsabilisante de la part des gouvernants d'un pays. La justice est le fondement même de la cohésion sociale. Sans une réelle justice, aucun développement économique ne peut être viable ni crédible sans une justice exemplaire ni une lutte implacable contre la corruption.
La formation professionnelle et technique intégrée ainsi que l'entrepreneuriat, piliers de développement inclusif et de la réduction du chômage des jeunes
De même, l'Université des Comores doit évoluer avec des objectifs nouveaux notamment la professionnalisation des étudiants pour qu'ils puissent être opérationnel sur le marché de travail. L’éducation nationale devra ouvrir la place aux collèges et lycées techniques pour permettre aux jeunes d'apprendre un métier afin d'être autonome. Aider et soutenir les jeunes qui cherchent à entreprendre ou à créer leur propre emploi devront également être un objectif prioritaire pour réduire le chômage.
Mais bien entendu, il ne s'agit pas seulement de créer un fonds de garantie. Il convient de leur accorder un crédit d'entrepreneuriat à taux d'intérêt réduit voire un taux zéro selon le projet en les accompagnant fiscalement, administrativement, financièrement et commercialement grâce à la mise en place d'une Maison de l'entrepreneuriat et de la Promotion des initiatives de la jeunesse. Cette maison devra comprendre un centre comptable de gestion agréé, des Experts-comptables, des moniteurs, des conseillers emplois, des conseillers marketing et développement commercial, des conseillers financiers pour suivre l'activité des nouvelles sociétés créées....
Les ressources humaines, un potentiel fondamental à mettre au service du développement humain
Les Comores comme le reste de l'Afrique dispose de richesses humaines remarquables qu'il convient de former au besoin réel des pays concernés pour accompagner l'émergence du continent. Placer donc la bonne personne au bon poste devra être une priorité du prochain mandat présidentiel tout en mettant en une culture de la responsabilité, des résultats, de la transparence et de la bonne gouvernance effective. Le choix des femmes et des hommes compétents, des responsables politiques qui sauront quels leviers actionner est essentiel. Des hommes d'expérience, ayant le sens de la réforme de l'État et de la crédibilité sont essentiels pour les Comores comme pour tous les 54 États africains.
La mise en place d'un Centre National de la Formation Permanente et Continue pour les agents publics et des salariés du secteur privé constitue un chantier pour la prochaine mandature.
La mobilisation des ressources fiscales et non fiscales constitue bien entendu la pierre angulaire pour assurer un financement solide des programmes proposés ci-dessus. Sans pour autant alourdir les prélèvements fiscaux et obligataires, une réforme de l'Action de l'État comorien en matière de recouvrement fiscal, d'élargissement de l'assiette fiscale avec une politique innovante de réduction du secteur informel et des dépenses publiques non essentielles et en matière de formation des agents des Ministères économiques et financiers en particulier ceux de l'administration fiscale constitue la clé de voûte de la réussite du prochain mandat présidentiel car réduire seulement les dépenses publiques et lutter contre la corruption ne suffiront pas à générer des ressources publiques additionnelles pour financer des programmes d'investissements dans la santé, l'énergie, les infrastructures de base et la Promotion d'une politique touristique durable, créatrice d'emplois et des revenus pour les opérateurs économiques.
Les ressources humaines, un potentiel fondamental à mettre au service du développement humain
Les Comores comme le reste de l'Afrique dispose de richesses humaines remarquables qu'il convient de former au besoin réel des pays concernés pour accompagner l'émergence du continent. Placer donc la bonne personne au bon poste devra être une priorité du prochain mandat présidentiel tout en mettant en une culture de la responsabilité, des résultats, de la transparence et de la bonne gouvernance effective. Le choix des femmes et des hommes compétents, des responsables politiques qui sauront quels leviers actionner est essentiel. Des hommes d'expérience, ayant le sens de la réforme de l'État et de la crédibilité sont essentiels pour les Comores comme pour tous les 54 États africains.
La mise en place d'un Centre National de la Formation Permanente et Continue pour les agents publics et des salariés du secteur privé constitue un chantier pour la prochaine mandature.
La mobilisation des ressources fiscales et non fiscales constitue bien entendu la pierre angulaire pour assurer un financement solide des programmes proposés ci-dessus. Sans pour autant alourdir les prélèvements fiscaux et obligataires, une réforme de l'Action de l'État comorien en matière de recouvrement fiscal, d'élargissement de l'assiette fiscale avec une politique innovante de réduction du secteur informel et des dépenses publiques non essentielles et en matière de formation des agents des Ministères économiques et financiers en particulier ceux de l'administration fiscale constitue la clé de voûte de la réussite du prochain mandat présidentiel car réduire seulement les dépenses publiques et lutter contre la corruption ne suffiront pas à générer des ressources publiques additionnelles pour financer des programmes d'investissements dans la santé, l'énergie, les infrastructures de base et la Promotion d'une politique touristique durable, créatrice d'emplois et des revenus pour les opérateurs économiques.
De même, le " Made in Comoros", par une politique pluriannuelle de substitution des importations par des productions locales valorisées après une phase de promotion des initiatives et des coopératives agricoles avec la mise en place d'un volet crédit agricole et agro-alimentaire est un autre chantier prioritaire. Bien entendu, l'exploitation des ressources halieutiques et l'économie numérique ne doivent pas être négligées car ces deux secteurs sont créateurs de richesses et d'emplois pour le pays.
La mise en place d'un fonds national de soutien aux initiatives de production nationale et d'amorce de nouvelles industries dans des secteurs clé avec la constitution d'actionnariat public et privé permettra de contribuer à la relance de la croissance économique et donc à la hausse des recettes fiscales et à l'emploi privé. Une économie de transformation avec la mise en place de normes de qualité et labels pour les épices et produits de rente constitue le noyau dur de la stratégie économique envisagée.
Par Darchari Mikidache, président du think tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Par Darchari Mikidache, président du think tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)