De quoi a-t-on peur ? A t-on peur de perdre quelques privilèges acquis illégalement ou de l’expression de la démocratie à travers les urnes ...
De quoi a-t-on peur ? A t-on peur de perdre quelques privilèges acquis illégalement ou de l’expression de la démocratie à travers les urnes ?
Dans tous les cas, le peuple comorien n’a pas peur de l’arrivée au pouvoir du couple Sambi/Fahami. Ces derniers, s’ils doivent y arriver en 2016, ils le devraient par la seule volonté du peuple et non autrement.
Aucun candidat n’aura l’intérêt à accéder à la magistrature suprême si une partie de la population gardera le sentiment que les élections n’ont été transparentes.
Il faut que les gagnants et les perdants acceptent le verdict des urnes pour garantir et la paix et la stabilité dans notre pays.
Pour ma part, j’attends la proclamation des résultats avec beaucoup d’inquiétude et de peur.
J’ai peur que mon pays fasse un rebond en arrière de 20 ans
Souvenons-nous :
J’ai n’aucune envie de revivre une autre crise.
C’est de cela que nous devons avoir peur et non par peur de perdre quelques privilèges en perdant les élections. C’est du pur égoïsme.
Laissons, pour une fois comme aux élections des législative de l’année dernière, la démocratie et l’expression de la population faire les choses.
Aucun candidat ne devrait se prévaloir de la victoire avant la proclamation des résultats officiels. On doit interdire ce genre de pratique politique.
Et d’ailleurs, au vu de la campagne électorale menée par les uns comme les autres durant un mois, à la composition du paysage politique de notre pays et notamment au nombre de députés issus des partis politiques (8 députés pour JUWA/PEC et 8 députés pour UPDC), il est normal qu’on retrouve au 2eme tour des présidentielles ces deux formations politiques. Tenter d’écarter JUWA du 2eme tour par des manipulations politiques et partisanes serait très préjudiciable au pays.
La qualification d’Azali au deuxième tour montre bien qu’une partie de la population est bien désespérée et préfère le retour au pouvoir du colonel au pouvoir.
J’appelle de tous mes vœux la CENI à ne proclamer que les résultats réels issus des urnes. Il y va de la survie de notre jeune démocratie.
Vive la Paix et vives les Comores
Par SOUDJAY Zakaria (Riri)
Dans tous les cas, le peuple comorien n’a pas peur de l’arrivée au pouvoir du couple Sambi/Fahami. Ces derniers, s’ils doivent y arriver en 2016, ils le devraient par la seule volonté du peuple et non autrement.
Aucun candidat n’aura l’intérêt à accéder à la magistrature suprême si une partie de la population gardera le sentiment que les élections n’ont été transparentes.
Il faut que les gagnants et les perdants acceptent le verdict des urnes pour garantir et la paix et la stabilité dans notre pays.
Pour ma part, j’attends la proclamation des résultats avec beaucoup d’inquiétude et de peur.
J’ai peur que mon pays fasse un rebond en arrière de 20 ans
Souvenons-nous :
- De la crise séparatiste de 1997, une prise d'indépendance des îles d'Anjouan et de Mohéli de la République fédérale islamique des Comores ;
- Suivi de la prise du pouvoir par le colonel Azali Assoumani en avril 1999 sans violence tentant de ramener la paix avec les accords de Fomboni.
- du 9 août 2001, un coup d'État Anjounnais de la gendarmerie au profit de Mohamed Bacar
- De la guerre menée par Sambi pour libérer Anjouan et chasser Mohamed Bacar
J’ai n’aucune envie de revivre une autre crise.
C’est de cela que nous devons avoir peur et non par peur de perdre quelques privilèges en perdant les élections. C’est du pur égoïsme.
Laissons, pour une fois comme aux élections des législative de l’année dernière, la démocratie et l’expression de la population faire les choses.
Aucun candidat ne devrait se prévaloir de la victoire avant la proclamation des résultats officiels. On doit interdire ce genre de pratique politique.
Et d’ailleurs, au vu de la campagne électorale menée par les uns comme les autres durant un mois, à la composition du paysage politique de notre pays et notamment au nombre de députés issus des partis politiques (8 députés pour JUWA/PEC et 8 députés pour UPDC), il est normal qu’on retrouve au 2eme tour des présidentielles ces deux formations politiques. Tenter d’écarter JUWA du 2eme tour par des manipulations politiques et partisanes serait très préjudiciable au pays.
La qualification d’Azali au deuxième tour montre bien qu’une partie de la population est bien désespérée et préfère le retour au pouvoir du colonel au pouvoir.
J’appelle de tous mes vœux la CENI à ne proclamer que les résultats réels issus des urnes. Il y va de la survie de notre jeune démocratie.
Vive la Paix et vives les Comores