Le Coudekerquois dispute vendredi la finale du championnat de France des super-lourds, au Cirque d’hiver, à Paris, face à l’Orléanais Rodny...
Le Coudekerquois dispute vendredi la finale du championnat de France des super-lourds, au Cirque d’hiver, à Paris, face à l’Orléanais Rodny Belfroy. Le Nordiste peut décrocher sa première ceinture nationale chez les seniors.
Ils sont là où ils espéraient être. Devant la dernière marche qui conduit au titre. « Mon objectif, c’est de maintenir Djamili dans un bon état de concentration. Parfois, après la qualification en finale, il y a une légère déconcentration. On a fait une piqûre de rappel, la semaine dernière. Mais le travail est derrière nous. Il faut surtout rester concentré et motivé », estime Karim Hamadi, l’entraîneur du Coudekerquois.
Djamili Aboudou espère s’offrir la ceinture de champion de France des super-lourds, vendredi, dans le joli cadre du Cirque d’Hiver. |
Le coach et le boxeur se connaissent parfaitement. Djamili Aboudou a poussé les portes de la salle à 14 ans. À l’époque, il accusait une vraie surcharge pondérale. « J’étais un peu bouboule, on va dire », sourit-il. Le boxeur de Coudekerque ring a pesé jusqu’à 125 kg. Aujourd’hui, il oscille entre 95 et 105 kg en fonction de la période de l’année.
En demi-finale, Djamili Aboudou a dû s’employer. « Son adversaire était trop grand pour qu’il puisse montrer son répertoire technique. Là, il va boxer Rodny Belfroy, vice-champion de France en titre. Mais je pense qu’il y a aura des ouvertures possibles. » Il y a un an, au même stade de la compétition, l’Orléanais avait été battu par KO à la deuxième reprise. « Je connais ce boxeur. Il faudra que j’avance, que j’avance, que je montre ma mobilité et mon mental », pense Djamili Aboudou (1,80 m), qui fera face de nouveau à un adversaire plus grand (1,86 m).
L’étudiant en première année à l’ULCO (économie et gestion), qui aura 20 ans cette année, a grandi en regardant avec de grands yeux les champions. « J’ai toujours aimé les sports de lutte, de combat. Je voyais des images de Mohamed Ali à la télé. J’ai fait six ans de foot, puis du hand, avant d’arriver à la boxe. »
Djamili Aboudou va rencontrer un boxeur plus expérimenté (29 ans), commercial à la ville, la semaine. Il n’a pas l’intention de brader cette ceinture. Pour lui, évidemment, et certainement pour tous ceux qui le soutiennent à Coudekerque ring.
PAR FRÉDÉRIC - lavoixdunord.fr