'Azali est un dictateur' aiment répéter les soutiens de certains candidats qui voudraient réécrire l’histoire commune Nous somm...
'Azali est un dictateur' aiment répéter les soutiens de certains candidats qui voudraient réécrire l’histoire commune
Nous sommes à la fin de l’année 2001, au sortir de l’accord de Fomboni qui rétablit les prérogatives de l’Etat comorien sur l’ensemble du territoire, tout en octroyant des compétences nouvelles aux îles devenues largement autonomes.
Cet accord de Réconciliation nationale installe un processus électoral graduel de primaires et d’élection présidentielle, inscrit dans la nouvelle constitution.
Le Colonel Azali Assoumani, démissionnaire, comme le prévoient les dispositions exceptionnelles relatives à l’élection présidentielle se porte candidat à la magistrature suprême de l’Union des Comores.
Les élections primaires sont organisées en mars 2002 par une Commission Nationale Electorale dans laquelle siègent des représentants des diverses sensibilités, des institutions nationales et de la société civile, sous l’égide de la Communauté Internationale par l'émissaire du secrétaire général de l'OUA, le ministre mozambicain Francisco José Madeira.
A l’issue des primaires, Azali Assoumani obtient 39,81 % des suffrages ; ses concurrents directs en l’occurrence feu Mahamoud Mdradabi et le prince Said Ali Kémal recueillent respectivement 15,69% et 10,68%.L’écart imprévisible est patent.
Les deux candidats émettent des réserves sur l’organisation du scrutin et demandent une reformulation des modalités opérationnelles.