Comores,Non assistance à peuple en danger!
Ceux qui avaient quarante le jour de l'indépendance des Comores sont ou devraient être octogénaires aujourd'hui. Les quelques chanceux qui résistent intellectuellement contre l'usure de la raison devraient parler, rappeler l'histoire et condamner cette évolution dangereuse d'une politique séparatiste, de corruption active et de l'humiliation du peuple.
Ce sont eux qui devraient nous parler de leurs aînées, de leur combat pour l'unité du pays, l'intégrité du territoire; deux principes fondamentaux devenus le cadet des soucis de nos dirigeants d'alors.
Comment en est t'on arrivé là? La soif de pouvoir, la manipulation, l'immaturité, la désobéissance à Dieu.
Bref, nous avons les dirigeants que nous méritons par notre insensibilité à réagir contre les injustices d'une minorité presque insignifiante en face d'une masse humaine réduite à la misère, au silence et à des instruments pour servir et permettre leur ascension.
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Chez nous l'histoire est devenue une science. Elle est soumise à l'expérience et se répète à volonté. Chaque Chef d'Etat, vole, pille, corrompt, gère le pays comme de sa patrimoine personnelle et on s'installe dans la fâcheuse conviction que la nation appartient à celui qui le préside et ceux qui l'entourent.
En 2010, et en fin de mandat, SAMBI a désigné des individus qu'il a imposés par les biens de tous et par l'armée nationale, foulant à terre la démocratie et la volonté du peuple.
Devenus ses redoutables adversaires, les ex. chouchous choisis de SAMBI s’apprêtent à répéter l'histoire, faisant du peuple l’éternelle victime.
Que disent:
- la Cour Constitutionnelle (aux agissements douteux depuis toujours)
- la communauté internationale (qui finance en grande partie les supposées élections au comportement peu crédible)
- à nos cadres diplômés des grandes écoles (devenus des monstres pour la chasse au trésor).
Rien de consistant, d'éveil, mais la continuité de l'oppression du peuple.
BEN ALI