La justice est le fondement indispensable pour établir une action publique efficace en vue du développement du continent africain. La c...
La justice est le fondement indispensable pour établir une action publique efficace en vue du développement du continent africain.
La culture de l'impunité et la corruption sont les deux facettes d'un même fléau qui gangrène la société. L'exemplarité des gouvernants permet une contagion positive et constructive dans le combat contre la corruption. L'absence de sanctions effectives nuit à la crédibilité de toute politique de renforcement de la justice et de lutte contre la corruption. Il est toujours beau de promettre d’établir une justice indépendante et égale pour tous.
Le plus important est d'agir pour renforcer les actes de justice permettant de prévenir voire de dissuader des futurs actes malfaisants, illicites et illégaux de telle sorte que les crimes économiques, sociaux et judiciaires ne soient pas rentables pour les instigateurs ni pour les corrupteurs actifs et passifs. Le laisser-aller en matière de justice pour consolider l'indépendance des magistrats est une action de confiance à condition que ces derniers se comportent de la manière plus équitable et la plus justice dans le respect de la déontologie de leurs métiers. En cas de défaillance, le Conseil Supérieur de la Magistrature qui gère leurs carrières doit pouvoir agir pour rétablir la justice dans son rôle républicain et sanctionner avec sévérité les magistrats concernés.
Le vote de la loi qui institutionnalisé la Cour Supérieur e de Magistrature aux Comores va dans le bon sens et on ne peut que féliciter les initiateurs du projet et les parlementaires qui ont voté ladite loi. Une telle observation, de tels encouragements ne doivent pas être pris comme des encouragements à concrétiser telle acte pour renforcer la justice car il ne suffit pas de créer une institution pour se réjouir. Celle-ci devra comprendre à la fois des personnalités de valeur, patriotes, compétents et responsables. La Cour devra agir avec détermination, indépendance, objectivité sans devenir une chambre d'enregistrement.
Les procédures légales devront être respectées et leurs décisions doivent contribuer réellement à renforcer la culture et les faits de justice égale pour tous sans clan ni intérêts pris pour l'intérêt supérieur de la Nation comorienne. Une justice de façade pourrait non seulement enfoncer davantage le pays dans le déni d'un état de droit mais elle pourrait sonner le glas du décrochage des Comores de la voie du développement économique et social. La justice étant un des piliers fondateurs pour emprunter la voie de l'émergence du continent africain en l'occurrence l'Union des Comores, une culture de justice d'apparence s'enfoncerait le pays dans les profondeurs de la misère, de l'assistanat et de l'implosion à terme. LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
Les procédures légales devront être respectées et leurs décisions doivent contribuer réellement à renforcer la culture et les faits de justice égale pour tous sans clan ni intérêts pris pour l'intérêt supérieur de la Nation comorienne. Une justice de façade pourrait non seulement enfoncer davantage le pays dans le déni d'un état de droit mais elle pourrait sonner le glas du décrochage des Comores de la voie du développement économique et social. La justice étant un des piliers fondateurs pour emprunter la voie de l'émergence du continent africain en l'occurrence l'Union des Comores, une culture de justice d'apparence s'enfoncerait le pays dans les profondeurs de la misère, de l'assistanat et de l'implosion à terme. LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
Darchari MIKIDACHE
Par Darchari MIKIDACHE, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)