Deux mois sans nouvelle de leurs enfants, les familles des victimes craignent le pire. Sous le silence des autorités comoriennes, les familles de 17 étudiants qui ont quitté le Maroc depuis le 27 novembre dernier pour se rendre France, ont été informé que leurs enfants son en Biélorussie mais sans assurance.
Deux mois sans nouvelle de leurs enfants, les familles des victimes craignent le pire. Sous le silence des autorités comoriennes, les familles de 17 étudiants qui ont quitté le Maroc depuis le 27 novembre dernier pour se rendre France, ont été informé que leurs enfants son en Biélorussie mais sans assurance.
C’est la consternation pour leurs familles malgré qu’elles n’aient pas perdu l’espoir de revoir leurs enfants vivant. Étouffées par la peur et le silence des autorités comoriennes, les familles de 17 enfants comoriens disparus dans l’aventure de se rendre en France en provenance du Maroc depuis le 27 novembre dernier, sont désorientées. « Jusqu’à présent, on n’a pas des renseignements sur leurs existence. Pour le moment, nous avons des pistes qu’ils en Biélorussie et d’autres qui montrent qu’ils ont au Maroc mais nous avons cru qu’avec les relations que le gouvernement ait avec le Maroc, il allait nous facilité la tache mais au contraire, il nous a lâché », s’est elle chagrinée Maman Yahaya originaire de Maweni M’boudé dont son fils Yahaya est parmi les victimes.
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De son coté, Toyimina Abdou, originaire de Dzahani Tsidjé dont son files Mohamed Sandi fait parti des victimes, montre que « c’est a cause des appelés téléphoniques que l’un de leur famille établie en France a reçu d’un policier qui a découvert que ce numéro est de la Biélorussie. C’est la piste que nous avons mais nos moyens sont faible pour y aller la bas », a-t-elle informé.
Saisi par les familles des victimes, l’avocat franco-comorien Saïd Laroufou a déclaré que le dossier a rencontré certain problème d’identité qui la obligé de passer à une autre voie. « Quand on m’a informé que ces étudiants sont en Biélorussie, je suis allé au Kenya pour me renseigner auprès de son en ambassade qui m’a recommandé un ONG qui s’en charge des immigrés. Et selon leurs investigations, aucun nom sur le 17 que nous avons ne correspond aux détenus qui sont dans leur prison. Mais leur familles m’ont informé qu’ils utilisent d’autre nom. Ce qui fait que nous somme obligé d’engagé un avocat Biélorussie qui va faire le tour des prisons avec leurs photos », a-t-il précisé leur avocat Saïd Larifou.
Dans l’attente d’une bonne nouvelle de leurs enfants, ces familles dénoncent le silence et la négligence du Mirex dans ce dossier.
Par Nakidine Hassane